Le chômage des jeunes de 20 à 15% en 2018

Posté le 01/10/2015  —  Actualité précédente / suivante

La Fédération des entreprises de Belgique (FEB) a décidé de s'attaquer au taux de chômage des jeunes en Belgique. Elle lance un appel pour faire baisser ce taux de 20 à 15% d'ici à la fin de la législature, en 2018. 

Plusieurs facteurs sont relevés par la FEB pour expliquer le taux de chômage important des jeunes dans notre pays, par rapport à d'autres pays européens qui affichent des taux entre 7 et 10%. Il existe un problème quantitatif puisque des dizaines de milliers de jeunes sont sans emploi alors qu'il y a 83.000 emplois vacants. Il y a aussi un problème qualitatif, lié au fait que certains jeunes ont un diplôme qui n'est pas du tout demandé sur le marché du travail ou que certains employeurs demandent trop de qualifications pour un poste donné. Le problème est aussi géographique puisqu'il existe une grande différence de taux d'emplois entre régions, sous-régions, et une mobilité insuffisante de la main-d'oeuvre. 

Concrètement, la FEB a organisé une rencontre, le jeudi 1er octobre au Heysel, entre près de 2.000 jeunes (du secondaire, supérieur, université, demandeurs d'emploi) et les patrons des plus importantes entreprises du pays. Les ministres régionaux et fédéral de l'Emploi étaient également présents. L'objectif était de permettre aux entreprises d'exprimer leurs besoins et aux jeunes de faire part de ce qu'ils attendent des entreprises. La FEB met également en débat quelques propositions qu'elle espère rendre effectives le plus tôt possible: des partenariats locaux entre les écoles et une entreprise; une information en secondaire sur les métiers en pénurie; le développement de la formation en alternance, à la fois à l'école et dans une entreprise; une baisse de charges sociales ciblée sur les jeunes ou encore, un cours d'entrepreneuriat à l'école. 

Le Soir, 1er octobre 2015 


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