Les commerçants bruxellois ne trouvent pas de vendeurs

Posté le 17/10/2013  —  Actualité précédente / suivante

Selon une enquête menée par Beci et Izeo, les petits commerces de détail bruxellois éprouvent des difficultés à recruter du personnel compétent et motivé. 

Un peu plus de 200 commerçants de la capitale ont répondu à l’enquête qui s'intéressait à leurs besoins et leurs intentions de recruter. Il ressort que 37% des recrutements ont été difficiles, suite notamment à un manque de compétences linguistiques des candidats. La motivation, les horaires et la différence entre le salaire net et le chômage sont également pointés du doigt. Les compétences commerciales semblent aussi lacunaires, alors que la vente nécessite de nombreuses aptitudes (savoir accueillir les clients, être capable de comprendre leurs besoins, argumenter, etc.). En moyenne, les commerçants comptent quatre à cinq semaines pour trouver le vendeur idéal. 

Dans plus de 60% des cas, les engagements se font via le bouche-à-oreille ou affiche posée en vitrine. Les petits commerçants utilisent très peu les outils existants pour recruter (Actiris, agence d'intérim, société de recrutement, etc.). Par ailleurs, ils sont 37% à être prêts à accorder jusqu'à quatre jours de formation par an pour les commerciaux. L'enquête révèle cependant qu'ils ne savent pas où trouver une formation en adéquation avec leurs besoins. Selon Izeo et Beci, la Commerce Academy, projet lancé par la Région bruxelloise en février dernier, devrait répondre à ce besoin de professionnaliser le secteur, grâce notamment à des formations concrètes dans le domaine de la vente. 

La DH, 17 octobre 2013 

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