Les déplacements vers le travail sont pénibles

Posté le 15/09/2012  —  Actualité précédente / suivante

Une enquête réalisée par Securex auprès de 1.525 personnes révèle qu’un Belge sur trois trouve que les déplacements entre le domicilie et le travail sont pénibles. Ces chiffres atteignent même la moitié à Bruxelles, dans les provinces de Luxembourg et du Brabant wallon. 

Selon cette étude, un trajet difficile peut avoir des conséquences négatives sur les performances professionnelles. Les embouteillages provoqueraient des problèmes de concentration au travail (34%), diminueraient la productivité (28%) et augmenteraient le stress au travail (66%). Si l’âge, le sexe, l’ancienneté, la taille de l’organisation ou le type d’entreprise (publique ou privée) n’ont pas d’importance, les cadres (35%) sont toutefois plus touchés que les ouvriers (25%). Cependant, malgré leurs conséquences négatives, les embouteillages ne constitueraient pas un motif important pour quitter une entreprise. Ils ne figurent pas dans la liste des dix raisons de départ volontaire établie par Securex dans une autre étude. Afin de réduire le stress engendré par les déplacements, les entreprises peuvent prendre des mesures telles que la promotion des transports en commun et du travail flexible, par exemple.

Une autre étude menée par Walters People auprès de plus de 1.000 employés en Belgique et au Luxembourg indique que la durée moyenne d’un trajet est de 45 minutes à 60 minutes pour 20% des employés, et entre 1h et 1h30 pour 12% d’entre eux.

Par ailleurs, à l’occasion de la Semaine de la mobilité, le vendredi 21 septembre sera consacré au vélo. Tous les travailleurs wallons, ainsi que des écoliers et étudiants sont invités à se rendre sur leur lieu de travail ou à l’école à vélo.

Jobat et Références, 15 septembre 2012


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