Les Erasmus en Turquie divisent les universités francophones

Posté le 17/09/2016  —  Actualité précédente / suivante

La lourde actualité en Turquie n’est pas sans conséquence pour les étudiants. Afin d’éviter tout danger, certaines universités ont choisi d’annuler les séjours Erasmus. Du côté francophone, trois universités suspendent temporairement les voyages en direction de la Turquie, dont la plus importante en nombre d’étudiants (une dizaine), l’UCL. Les étudiants ont donc toujours la possibilité de partir en Erasmus mais vers une autre destination.

Saint-Louis a également suspendu les Erasmus vers la Turquie pour la plupart de ses facultés, annulant le séjour de quatre étudiants. En revanche, trois étudiants de la faculté de traduction, faculté liée à l’ULB, pourront toujours partir.

L’Université de Mons, quant à elle, a été impactée de manière directe par le putsch. L’Université d’Izmir, avec laquelle elle collabore, a été fermée par le gouvernement durant la purge, empêchant trois étudiantes de partir. Un quatrième étudiant devant se rendre dans une autre Université pourra lui, s’il le souhaite, maintenir son séjour.

Si la décision de ces établissements peut sembler prudente et légitime, l’ULB et l’ULG ont décidé de maintenir les départs vers la Turquie, en se basant sur l’avis du ministère des Affaires étrangères pour décider si, oui ou non, elles maintiennent leurs Erasmus. Pour autant, les départs vers la Turquie ne sont pas pris à la légère. Quatorze étudiants bruxellois partiront cette année dans des Universités qui n’ont pas été touchées directement par le coup d’Etat. Enfin, l’Université de Namur est épargnée par le problème puisque aucun étudiant n’a souhaité se rendre cette année en Turquie. 

Références, 17 septembre 2016


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