Licenciements collectifs : le Belge le mieux loti

Posté le 12/09/2016  —  Actualité précédente / suivante

Selon un rapport approfondi des experts de l’OCDE, publié en 2013, l’Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas sont les pays de l’OCDE qui appliquent la législation la plus restrictive en matière de licenciements collectifs et individuels. Et si on ne prend en compte que les licenciements collectifs, c’est en Belgique que la protection des travailleurs est la plus élevée.

C’est en Belgique qu’il y a le plus d’obligations et de coûts supplémentaires pour les employeurs en cas de licenciements collectifs, comparativement aux licenciements individuels. C’est l’effet de la loi Renault, qui impose une annonce de la décision de procéder à un licenciement collectif, puis une phase d’information où les syndicats peuvent obtenir les détails des raisons qui poussent l’entreprise à restructurer. Arrive ensuite la phase de négociation, où la direction et les représentants des travailleurs définissent le nombre précis de départs, ainsi que les modalités (prépensions, indemnités de licenciements, etc.). Une procédure destinée à sauvegarder les intérêts des travailleurs, mais qui présente des aspects contraignants.

Le Soir, 12 septembre 2016


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