Toujours aucune reconnaissance pour les herboristes

Posté le 06/06/2019  —  Actualité précédente / suivante

Alors que la tendance se dirige vers un retour aux plantes, les herboristes réclament une plus grande reconnaissance de leur profession.

En effet, en Belgique, l'herboriste n'est pas reconnu comme un professionnel de la santé, un arrêté royal datant de 1884 l'associant même plutôt au métier de droguiste. Un certain flou entoure cette profession puisque, n'étant pas médecin, l'herboriste ne peut pas poser de diagnostic ni exercer l'art de guérir mais peut dispenser des conseils.

Dans notre pays, les examens permettant d'accéder au métier ne sont plus organisés depuis 1989 et les seules formations existantes, organisées par l'IFAPME et par l'école européenne d'herboristerie, ne sont pas officiellement reconnues.

Les outils de travail de base des herboristes sont les listes de plantes en vente libre ou interdites établies par le SPF Santé publique ainsi qu'un arrêté royal publié en 2018 détaillant les parties des plantes qui peuvent être consommées et selon quel dosage. Ces plantes peuvent se consommer en tisane, en gélules ou en huiles essentielles.

Face à l'intérêt croissant du public pour les plantes, les professionnels aimeraient que le métier d'herboriste soit protégé et qu'une formation de type universitaire soit mise en place. Actuellement, aucune qualification n'est nécessaire pour ouvrir une herboristerie alors qu'il faut dix ans à un apprenti pour maîtriser parfaitement toutes les plantes et leurs effets.

Le Soir, 6 juin 2019


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