Vers une pénurie de médecins-conseils dans les assurances?

Posté le 22/11/2019  —  Actualité précédente / suivante

Le secteur des assurances lance une campagne pour séduire les étudiants en médecine et médecins diplômés.

Actuellement, on compte 150 médecins-conseils actifs en Belgique. Mais le nombre de missions augmente, la profession vieillit et il faut assurer la relève, c'est pourquoi le secteur des assurances lance une campagne de communication pour attirer de nouvelles recrues.

Mais que fait le médecin-conseil dans le domaine des assurances?

Ses missions sont multiples: il intervient au moment de la souscription d'un contrat d'assurance, lorsque la compagnie souhaite obtenir des informations sur l'état de santé du client, mais peut aussi évaluer les lésions corporelles après un accident pour que la personne soit correctement indemnisée.

Il peut exercer dans différentes branches de assurances : automobile, accident corporel, accident du travail, protection juridique, etc. Il intervient généralement comme indépendant et peut tout à fait continuer sa pratique médicale par ailleurs.

Quelle différence avec le médecin-conseil de la mutuelle?

Celui-ci exerce sa fonction au nom de l'Inami. Ses tâches sont d'évaluer si une personne a droit à une indemnité de maladie et de conseiller le travailleur désireux de reprendre le travail après un congé maladie.

Mais il existe aussi le médecin du travail...

Il examine les travailleurs à titre préventif et peut évaluer si un travailleur qui reprend le travail après un arrêt-maladie est en mesure d'effectuer son travail habituel.

Sans oublier le médecin-contrôle qui agit pour le compte de l'employeur et qui a pour mission de vérifier si un travailleur est véritablement en incapacité de travail.

L'Avenir, 22 novembre 2019


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