Elisabeth Fary, Opératrice au pliage

Interview réalisée en janvier 2007

Elisabeth FARY est opératrice au pliage depuis 9 ans.

En quoi consiste votre activité au quotidien ?

Je fais des tournantes entre les 3 postes du pliage : engagement à la machine, classement par porteur, emballage. On essaie toujours d’avoir une petite avance sur les tournées pour parer aux  imprévus, ou en cas de panne.

Quelles sont les qualités attendues dans ce métier ?

Suivre la production, avoir une certaine dextérité, un certain rythme, une certaine concentration pour le classement. Pour l’emballage, comme il y a beaucoup de choses différentes à savoir, il faut être concentré et ne pas faire d’erreur. Il faut arriver à travailler assez rapidement. 

Quels sont les avantages et inconvénients de cette activité ?

Les avantages, c’est qu’on change de poste, c’est diversifié. On peut organiser son travail comme on veut, du moment qu’il est fait. C’est diversifié, on peut bouger. Les inconvénients, c’est qu’il faut suivre la production, on ne s’arrête jamais.

Quel est l’horaire de travail ?

Comme on est 2 équipes, on fait une tournante. Une semaine c’est 8h-16h, une semaine c’est 9h-17h. Nous sommes les dernières de la chaîne, nous avons le problème des commandes urgentes et il peut arriver qu’on ne les ait pas à temps pour finir à 16h, il faut donc travailler jusque 17h10. 

Quelles études avez-vous faites pour accéder à votre profession ?

J’ai une formation en humanités techniques en travaux de bureau.

Quel a été votre parcours professionnel ? 

Quand je suis sortie de l’école, j’ai travaillé comme vendeuse en boulangerie. Et puis, j’ai travaillé dans un magasin de bricolage, j’aimais bien le contact avec le client. Puis, j’ai fait des intérim. Et j’ai trouvé la place ici. Au départ, je pensais que je ne resterais jamais parce que le contact avec le client me manquait. Et puis, je suis restée et je m’y plais bien.

Que diriez-vous à un jeune qui souhaite se lancer dans cette voie ?

Qu’il faut en vouloir, arriver à suivre, à travailler vite, à se concentrer sur le travail pour ne pas faire d’erreur. Qu’il faut un certain raisonnement à l’emballage, beaucoup de choses sont notées, on a des tableaux, des feuilles de renseignements pour les clients qui ont des demandes particulières. Au fil des semaines, ce sont les mêmes clients qui reviennent, il y a des choses qu’il faut apprendre. Quand on connaît les clients, on peut anticiper.

 
SIEP.be, Service d'Information sur les Études et les Professions.