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Chercheur·euse en mathématiques pures ou appliquées

Sciences / Sciences mathématiques

Mise à jour 10/03/2016
Par souci de lisibilité, nous avons pris le parti de ne pas écrire le féminin et le masculin du métier dans ce texte. Seul le titre est inclusif.

Professionnel du secteur scientifique, le chercheur en mathématiques figure au carrefour d’enjeux importants et passionnants : trouver de nouveaux concepts et outils pour aider à la résolution de problèmes liés à un secteur (environnement, astronomie, climatologie, développement durable, etc.) ou à une discipline bien spécifique (analyse mathématique, analyse numérique, logique mathématique, probabilités et statistiques, etc.).

Une distinction doit donc être opérée entre les mathématiques pures et appliquées. Le chercheur en mathématiques pures va élaborer des nouvelles théories qui contribueront à faire évoluer sa discipline, sans savoir pour autant si elles auront une application pratique. Le chercheur en mathématiques appliquées utilisera quant à lui les mathématiques pour les adapter aux problèmes liés à divers secteurs d'activité (économie, statistiques, actuariat, etc.). Dans les deux cas, il lance et pilote des projets, fait des essais, en tire une méthode, abandonne une théorie si elle s’avère infondée et explore d’autres pistes. Il rédige, publie et communique ses résultats dans des articles et les soumet à des revues scientifiques. Pour la communication destinée au grand public, il vulgarise son propos.

Ses recherches sont mises en commun via des séminaires et travaux en équipe. Dans certains cas, il peut aussi être amené à écrire et soumettre des demandes de financement.

Le plus souvent, ce scientifique partage son temps entre des activités de recherche et d’enseignement au sein d’une université, ce qui comprend également la préparation des cours et des examens, les corrections, les entretiens avec les étudiants, les réunions concernant l'organisation de l'enseignement, la direction de thèses, la participation à des jurys, etc.

Bien évidemment, on ne devient pas chercheur du jour au lendemain : il faut préparer et soutenir une thèse de doctorat (auprès d’une école doctorale thématique en mathématiques). Et donc, au préalable, avoir obtenu d’excellents résultats tout au long de ses études.

A noter que des activités de recherche peuvent aussi être menées en statistique, en biostatistique et en sciences actuarielles (école doctorale thématique en statistique et sciences actuarielles).

 

Compétences & actions

  • Posséder de vastes connaissances en mathématiques
  • Elaborer des théories
  • Rédiger des synthèses et autres rapports
  • Collaborer avec d’autres chercheurs
  • Diriger une équipe, un laboratoire de recherche
  • Chercher des sources de financement
  • Maîtriser la matière à enseigner
  • Préparer le cours à enseigner et concevoir des supports didactiques
  • Transmettre des savoirs
  • Gérer un auditoire
  • Evaluer les étudiants
  • Participer aux jurys et défenses de thèse
  • Lire et parler anglais

Savoir-être

  • Créativité scientifique et esprit d'initiative
  • Curiosité et observation
  • Rigueur et précision
  • Logique et méthode
  • Autonomie
  • Pédagogie
  • Patience, persévérance voire obstination
  • Faculté d'intégration et de communication
  • Sens des responsabilités
  • Ouverture d'esprit
  • Esprit d’équipe

Cadre professionnel

Le mathématicien-chercheur peut être engagé dans une institution scientifique ou dans un centre de recherche d’une université, en mathématiques pures ou appliquées, en statistique ou encore dans une branche scientifique proche (astronomie, physique, etc.). Il travaille au sein d’équipes spécialisées et composées de post-doctorants ou de doctorants.

Le jeune chercheur dispose dans un premier temps d’un mandat d’assistant à l’université : un pied dans la recherche, un pied dans l’enseignement ! Son travail de recherche débouche sur une thèse de doctorat. Pour devenir chercheur « permanent », le diplôme de docteur s’avère nécessaire.

Signalons que le nombre de chercheurs en Fédération Wallonie-Bruxelles s'élève à environ 1.300 postes (tous secteurs de recherche confondus). Une expérience internationale est un atout pour la poursuite de la carrière.

Autre appellation : Docteur·e en mathématiques

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