Par souci de lisibilité, nous avons pris le parti de ne pas écrire le féminin et le masculin du métier dans ce texte. Seul le titre est inclusif.

Le courtier est un commerçant indépendant qui n'est attaché à aucune compagnie ou société d'assurances et qui est mandaté par les assurés pour rechercher dans le marché de l'assurance la meilleure couverture au moindre coût.

Afin d'éviter toute confusion avec l'agent d'assurances, nous allons reprendre les caractéristiques générales du courtier :

  • C'est un commerçant qui représente l'intermédiaire entre compagnies d'assurances et assuré, mais sans être inféodé à une compagnie.
  • Son activité peut être exercée à titre exclusif, principal ou être une occupation accessoire. Sa rémunération est perçue sous forme de commissions.
  • L'accès à la profession est réglementé.

Les missions confiées aux courtiers sont :

  • La prospection du marché au profit des assureurs, c'est-à-dire rechercher des personnes physiques (particuliers) ou morales (entreprises) exposées à des risques entrant dans le cadre des polices d'assurances.
  • Veiller à ce que l'information soit dispensée aux sociétés d'assurances au point de vue de l'analyse du risque.
  • Informer et assister les assurés dans l'exécution et la réglementation des contrats. - Assister le client en cas de sinistre.

Indépendamment de cette position de relation entre compagnie d'assurances et assurés, il peut se charger de la gestion de son cabinet (quand il ne travaille pas en solo, comme activité complémentaire). Ceci inclut la gestion financière, le recrutement et la gestion de personnel, mais aussi le suivi, la répartition et le contrôle des opérations techniques et administratives.

 

Compétences & actions

Le courtier est un individualiste, il est seul pour organiser son travail et assumer l'intégralité de ses tâches. S'il grandit dans les affaires, il devra alors s'adjoindre un employé administratif et établir une coordination comme toute entreprise qui gere son personnel.

Le nombre important de dossiers et les facilités de gestion administrative qu'apporte l'utilisation de l'outil informatique l'obligera a s'intéresser et a utiliser l'ordinateur dans sa pratique quotidienne. Il existe d'ailleurs un réseau de télécommunication propre a l'assurance.

Le courtier a une clientele installée régionalement autour de son lieu d'établissement. S'il est situé a Bruxelles, la connaissance du néerlandais s'imposera. Quant a l'anglais, il n'est pas nécessaire sauf pour les gros courtiers qui traitent des branches telles que les assurances maritimes et souscrivent des contrats a l'étranger.

Savoir-être

Le courtier doit montrer une attirance pour le travail varié et ne pas avoir peur des responsabilités. C'est pourquoi il doit faire preuve de souplesse et d'adaptation autant dans son travail qu'au niveau horaire.

Il doit assimiler et maîtriser les matières diverses et compliquées du secteur de l'assurance pour proposer au client les produits et services les plus performants et judicieux. Il doit aussi montrer une grande ouverture d'esprit, beaucoup de convivialité dans le travail de prospection.

Il doit etre capable de persuader son client par un bon conseil, faire preuve d'écoute pour analyser les besoins des souscripteurs. Ce sont des qualités a la fois psychologiques et intellectuelles. Il doit apprécier le contact humain. Il doit etre capable d'assimiler toutes ces matieres qui sont souvent complexes. Il doit bien entendu posséder un bon sens commercial. Il doit également etre disponible pour faire de tres nombreuses prestations.

Cadre professionnel

Comme nous le mentionnons précédemment, le courtier exerce son activité de manière exclusive, principale ou accessoire.

Donc il travaille soit seul, soit au sein d'une équipe de courtiers (quand il exerce de manière exclusive) en agence. Il est de toute manière chapeauté par un inspecteur-producteur.

Le courtier occupe un rôle important sur le marché belge de la distribution d'assurances car depuis la libéralisation des prestations des services (1992), la gamme des produits s'est élargie, mais la concurrence s'est resserrée (par exemple : arrivée de compagnies bancaires dans l'assurance).

Le courtier doit donc s'armer au mieux pour faire face à ces défis. Il doit s'appuyer sur la technicité de ses connaissances tout en affirmant son indépendance.

Il doit évoluer dans le sens du conseil judicieux à la clientèle tout en conservant l'esprit commercial.

 

Après plusieurs années de bons et loyaux services, un courtier performant peut se voir offrir la possibilité de devenir inspecteur-producteur pour une compagnie d'assurances.

 

Le courtier en assurances est un intermédiaire entre l'assuré et l'assureur, il est un commerçant. Il n'est pas lié a un assureur déterminé et peut placer des contrats aupres de n'importe quel assureur. Aucun lien de subordination ne le lie a la compagnie avec laquelle il traite. Il exerce son activité a titre exclusif, principal ou accessoire. Il est rémunéré au moyen de commissions. Habituellement la rémunération du producteur d'assurance est désignée sous le nom de commission. Celle-ci vise a rémunérer le producteur pour l'apport du contrat et pour ses prestations ultérieures. Elle est payée par l'assureur, mais est comprise dans la prime payée par le client.

Conditions requises

L'accès à la profession est réglementé : toute personne qui désire exercer doit prouver qu'elle possède des connaissances en gestion et dans le domaine de l'assurance.

Ces dernières sont justifiées soit par une expérience professionnelle suffisante, soit par un diplôme de l'enseignement supérieur, soit en étant titulaire d'un certificat de réussite d'une épreuve devant un Jury Central spécialisé (Classes Moyennes) et suivre un stage de 2 ans dans la profession.

La copie du diplôme et/ou les attestations des employeurs doivent ensuite être envoyées à la Chambre des Métiers et Négoces qui vérifie les preuves et délivre les attestations.

Depuis la Loi Van Cauwenbergh du 27/3/95, le courtier doit s'inscrire au Registre des Intermédiaires d'Assurances à l'Office du Contrôle des Assurances (OCA) et y prêter serment. Enfin, il a l'obligation de souscrire une assurance couvrant sa responsabilité, de contracter une garantie bancaire et de payer le droit d'inscription annuelle de l'OCA (l'Office de Contrôle des Assurances).

La rémunération du courtier se pratique par commissions. Elle est versée par la compagnie d'assurances, mais est comprise dans la prime payée par le client assuré.

Cette commission a pour but de payer le courtier pour l'apport du contrat et pour ses prestations ultérieures. Le principe de la concurrence permet une grande liberté au niveau de la fixation des taux de rémunération. Chaque type de police (par exemple : incendie, responsabilité civile, R.C. auto...) possède une marge de taux de commission. Ces dernières sont perçues durant toute la durée du contrat liant l'assuré à la compagnie d'assurances.

Autres appellations : Agent·e d'assurances, Agent·e indépendant·e en assurances, Agent·e salarié·e en assurances

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