Par souci de lisibilité, nous avons pris le parti de ne pas écrire le féminin et le masculin du métier dans ce texte. Seul le titre est inclusif.

L’éditorialiste est le gardien de la philosophie du journal pour lequel il travaille. Jusqu’il y a une vingtaine d’années, il était assez fréquent de cumuler la fonction avec celle de rédacteur en chef.

L’éditorialiste est la personne qui écrit des textes d'opinion sur l'actualité ou sur des questions de société. Comme son nom l’indique, un article d’opinion exprime un avis sur un sujet important. L’éditorial est donc l’expression de l’orientation politique (au sens large du terme) du média.

C’est une fonction très importante qu’on ne retrouve que dans la presse écrite. L’éditorialiste étudie et analyse les événements, effectue les recherches pour appuyer son éditorial, propose les sujets et explique ses prises de position au cours de la réunion de rédaction.

Dans ses écrits, l’éditorialiste cherche à susciter la réflexion, provoquer le débat ou même influencer l'opinion publique. C’est donc une fonction importante à haute responsabilité morale qu’on ne confie pas à un débutant.

 

Compétences & actions

  • Posséder d’excellentes aptitudes rédactionnelles
  • Être un expert de la politique belge et internationale
  • Avoir le sens de la formule
  • Avoir le goût de l’analyse
  • Se révéler un bon vulgarisateur
  • Avoir une excellente culture générale
  • Posséder un bon carnet d’adresses
  • Posséder les qualités d’un leader d’opinion
  • Parler plusieurs langues (au moins anglais-néerlandais)

Savoir-être

  • Résistance au stress
  • Sens critique
  • Esprit d’analyse
  • Pédagogie
  • Persuasion
  • Concision

Cadre professionnel

L’éditorialiste travaille seul à la rédaction de son article. Il aborde le sujet en fonction du lectorat visé, de sa propre sensibilité et des orientations de l'organe de presse concerné. En pratique, il se concerte avec le reste de la rédaction et/ou la direction du média.

Être éditorialiste nécessite de nombreux contacts (téléphone, mail, vidéoconférence, etc.). La fonction exige un carnet d’adresses bien rempli. Il possède d’excellentes connaissances en géopolitique et connaît parfaitement les institutions et le fonctionnement du pays où il opère.

L’emploi est sédentaire. Contrairement au journaliste « de base », l’éditorialiste sort peu de son bureau. En fonction des besoins de l’actualité, il peut parfois être amené à se déplacer pour assister à un événement ou pour rencontrer des sources indispensables à la rédaction de son éditorial. C’est un métier stressant et à haute responsabilité. Il peut être rappelé à tout moment, en fonction des événements.

Autres appellations : Directeur·rice de l’information, Directeur·rice éditorial·e

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SIEP.be, Service d'Information sur les Études et les Professions.