Par souci de lisibilité, nous avons pris le parti de ne pas écrire le féminin et le masculin du métier dans ce texte. Seul le titre est inclusif.

Lors d'un premier contact, le généalogiste questionne le client afin d'obtenir le maximum de renseignements pour démarrer

Ces informations serviront

Ces informations serviront :

  • A analyser la demande et comprendre les attentes du client. 
  • A établir un devis le plus précis possible afin d'éviter de faire payer au client des recherches sur des aspects de sa généalogie qui lui sont déjà connus.
  • A ouvrir éventuellement, de nouvelles pistes au cas ou surgiraient des obstacles sur la recherche principale.

Les informations annexes, obtenues lors de l'entretien ou de la demande de devis, permettent souvent de débloquer des situations généalogiques délicates. Le généalogiste, après étude du dossier, fera part au client des possibilités de recherche et de la probabilité de réussite. S'il est d'accord avec le devis proposé, le client signera un contrat en double exemplaire avec le généalogiste et si nécessaire, un mandat pour consulter les documents à communicabilité restreinte. Sur ce contrat de droit privé, vous trouverez, les noms et adresses des parties, le descriptif de la recherche, le délai, le prix HT et TTC de la recherche, le descriptif des autres frais, les modalités de règlement ainsi que différentes clauses propres à chaque généalogiste.

Une fois les recherches terminées, le généalogiste remettra un rapport à son client, même en cas d'échec de la recherche. Dans ce rapport, vous trouverez un descriptif de la recherche, les sources utilisées ainsi que les copies (photocopies, photographies, etc.) analyse ou transcription des documents.

 

Cadre professionnel

Il existe deux catégories de généalogistes professionnels :

  • Les successoraux qui recherchent les héritiers d'une personne décédée sans famille connue. Ils travaillent soit à la demande d'un notaire, soit de leur propre autorité pour rechercher les héritiers d'une succession vacante ou non (dans le cas où personne ne sait où sont les héritiers). Ils font signer des contrats de révélation, moyennant un pourcentage de la succession, et ne sont payés qu'au règlement définitif de la succession par le notaire.
  • Les familiaux qui font des recherches généalogiques et/ou historiques pour une clientèle privée. Ils interviennent dans le cadre d'un contrat de recherche et sont rémunérés directement par le client.

Conditions requises

Il existe plusieurs chambres professionnelles qui organisent la profession et admettent leurs membres sur différents critères de compétence et de sérieux (années d'exercice de la profession, diplômes universitaires, stage de formation professionnelle, etc.).

En France, on compte actuellement trois chambres principales :

  • Une chambre regroupant uniquement des généalogistes successoraux : la Chambre des Généalogistes de France (C.G.F.) composée de 33 cabinets en France et Benelux.
  • Une chambre mixte : la Chambre des Généalogistes Professionnels (C.G.P.) qui regroupe soixante deux généalogistes familiaux et successoraux en France (y compris les Antilles), Belgique et Afrique du Nord.
  • Une chambre de généalogistes familiaux : la Chambre Syndicale des Généalogistes et Héraldistes de France (C.S.G.H.F.) avec dix huit membres. Si vous désirez des garanties de sérieux et de compétence, faites appel a un généalogiste membre d'une de ces chambres.

De plus, si vous avez un litige avec un membre, vous aurez toujours la possibilité de le résoudre à l'amiable.


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SIEP.be, Service d'Information sur les Études et les Professions.