Par souci de lisibilité, nous avons pris le parti de ne pas écrire le féminin et le masculin du métier dans ce texte. Seul le titre est inclusif.

Les mathématiques et l’astronomie entretiennent des liens très anciens. Les deux sciences étaient autrefois indissociables et restent aujourd’hui très imbriquées. Contrairement à l’astronome « classique », le mathématicien spécialisé en astronomie n’effectue que peu ou pas d’observations. Son travail consiste principalement à établir des modèles mathématiques aussi précis que possible. Il décrit l'évolution des corps célestes, leur futur et leur passé. Il s’intéresse au mouvement des planètes de notre système solaire et de leurs satellites, des exoplanètes, des petits corps (des planètes naines aux poussières, en passant par les astéroïdes et les comètes), des satellites artificiels ou leurs débris, grâce à des équations dynamiques qui combinent leur évolution à leur rotation, leur histoire à leur structure interne.

La stabilité de ces orbites est l’une de ses préoccupations de même que toutes les forces qui peuvent s’ajouter à la gravitation (comme les pressions, les effets relativistes, les phénomènes gazeux, les freins atmosphériques) qui compliquent sérieusement la description des systèmes.

Ses recherches interviennent dans les missions spatiales d’exploration et sont à la base de grandes découvertes. La planète Neptune a ainsi été découverte par le calcul mathématique et non par l'observation empirique, comme les autres l’ont été.

Ce métier est souvent comparé à celui de cosmologue, or ce dernier s’intéresse davantage à l’univers dans son ensemble, à son évolution globale, plutôt qu’à des corps individuels et il sera plus souvent physicien de formation.

Pour mener à bien tous ces travaux, des ordinateurs performants et des logiciels spécifiques sont absolument nécessaires.

Ce mathématicien est souvent amené à présenter des conférences ou encore à publier des articles dans des revues spécialisées.

 

Compétences & actions

  • Posséder des connaissances en mécanique céleste, équations différentielles et systèmes dynamiques
  • Programmer dans un langage scientifique et représenter des résultats
  • Lire et parler anglais
  • Avoir une grande ouverture vers l’interdisciplinarité
  • Combiner des théories émanant de la géologie, la physique, la chimie, les mathématiques et la géodésie spatiale
  • Etablir des modèles pour comprendre le fonctionnement des astres, des comètes, etc.

Savoir-être

  • Esprit matheux, goût pour les chiffres
  • Rigueur
  • Méthode et organisation
  • Précision
  • Esprit de synthèse
  • Réactivité
  • Curiosité
  • Patience
  • Autonomie

Cadre professionnel

Ce métier s’exerce principalement dans des centres de recherche spécialisés, des observatoires, des laboratoires universitaires ou ceux du FRS-FNRS, des agences spatiales. Seuls quelques postes définitifs sont à pourvoir chaque année, de nombreux chercheurs travaillant sur des mandats temporaires.

Autres appellations : Mathématicien·ne spécialisé·e en astronomie dynamique, Mathématicien·ne spécialisé·e en cosmologie, Mécanicien·ne céleste

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