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Instructeur·rice en auto-école

Sciences humaines & sociales / Education & pédagogie
Transports & logistique / Transport routier

Profession dont l'accès est réglementé Profession dont l'accès est réglementé Métier en pénurie en Région bruxelloise Métier en pénurie en Région bruxelloise Métier en fonction critique en Wallonie Métier en fonction critique en Wallonie
Mise à jour 05/01/2024
Par souci de lisibilité, nous avons pris le parti de ne pas écrire le féminin et le masculin du métier dans ce texte. Seul le titre est inclusif.

Pilier de la sécurité routière, l’instructeur en auto-école assure la formation pratique et/ou théorique des futurs conducteurs de véhicules motorisés (automobiles, motos, camions, etc.).  

Son enseignement, ses consignes, ses directives permettent à l’apprenant d’acquérir toutes les connaissances nécessaires pour passer l’examen du permis de conduire et ainsi circuler sur la voie publique en toute autonomie et en sécurité. 

Lorsqu’il enseigne la théorie, l’accent est mis sur la réglementation routière (règles essentielles, cas concrets, mises en situation, panneaux de signalisation).  

Lors des cours pratiques, assis sur le siège du passager, il apprend aux futurs conducteurs la maitrise du véhicule, l’application concrète du Code de la route et le partage des voies de circulation avec les autres usagers. Il leur inculque ainsi les bons réflexes à adopter ! A cet effet, le véhicule dispose de doubles commandes (sauf pour les deux-roues) qui lui permettent d’intervenir et de prendre le contrôle en cas de besoin (freinage soudain, stress de l’apprenant, aide à l’exécution de certaines manœuvres). 

Il respecte un programme défini et organisé en plusieurs étapes (manœuvres, circulation sur terrains privés, sur routes, etc.). 

L’instructeur doit créer une relation de confiance avec son élève, base indispensable pour le bon déroulement des cours.

 

Compétences & actions

  • Maitriser parfaitement le Code de la route
  • Avoir de bonnes connaissances en mécanique  
  • Parler une seconde langue (néerlandais à Bruxelles, anglais)
  • Préparer les élèves à la réussite des examens théorique et/ou pratique (manœuvres et circulation sur la voie publique) 
  • Sensibiliser à la sécurité routière
  • Compléter les documents administratifs d’évaluation

Savoir-être

  • Sens de la pédagogie
  • Calme et sang-froid
  • Sociabilité
  • Patience
  • Diplomatie
  • Bonne présentation
  • Courtoisie
  • Ponctualité
  • Réactivité
  • Rigueur et discipline
  • Sens de la méthode

Cadre professionnel

L’instructeur automobile, moto ou poids lourds travaille, le plus souvent, au sein d’une auto-école agréée par le Service Public Régional de Bruxelles (SPRB) et/ou le Service Public de Wallonie (SPW). 

L'enseignement théorique du Code de la route fait l’objet de leçons collectives au siège de l'auto-école agréée.  L’enseignement pratique s'exerce à bord du véhicule, en cours individuels, dans les conditions réelles de circulation : ville, route, autoroute, conditions climatiques, etc. 

Un instructeur peut devenir directeur d’école de conduite agréée, sous certaines conditions. Sa principale fonction est la gestion de l’ensemble de l’auto-école agréée. Ce directeur doit être en possession de différents brevets et d’un diplôme de gestion, exercer depuis minimum 3 ans et connaitre la législation (juridique, fiscale, assurances, comptabilité, etc.) des auto-écoles agréées.

Conditions requises

Pour devenir instructeur, il faut être âgé de minimum 21 ans, avoir obtenu le permis de conduire correspondant à l'enseignement que l'on souhaite dispenser (auto, moto, camion, bus, etc.) depuis trois ans, être titulaire d'un brevet d'aptitude professionnelle (3 sessions d'examen sont programmées par année), posséder le CESS (pour le brevet III, voir ci-dessous) et avoir satisfait à l’examen médical. 

Il existe cinq brevets d'aptitude professionnelle du personnel dirigeant et enseignant des écoles de conduite : 

  • Le brevet I donne accès aux fonctions de directeur d'école de conduite et de directeur adjoint d'école de conduite.
  • Le brevet II à la fonction d'instructeur, chargé de l'enseignement pratique de la conduite des véhicules de la catégorie B (permis voiture).
  • Le brevet III à la fonction d'instructeur, chargé de l'enseignement théorique, pour tous les permis.
  • Le brevet IV à la fonction d'instructeur, chargé de l'enseignement pratique de la conduite des véhicules des catégories A3 et A (motos et cyclomoteurs).
  • Le brevet V à la fonction d'instructeur, chargé de l'enseignement pratique de la conduite des véhicules des catégories B+E, C, C+E, D et D+E et des sous-catégories C1, C1+E, D1 et D1+E (poids lourds).

Les autorisations de stages sont délivrées après la réussite des examens (écrits et oraux) organisés par le SPW et le SPRB. Il faut ensuite suivre un stage en qualité d’instructeur dans la discipline correspondant au brevet demandé dans une école de conduite agréée. A la fin du stage, il y a une leçon modèle à réussir pour obtenir le brevet.

Fédérations professionnelles

Autres appellations : Instructeur·rice de conduite, Instructeur·rice d’école de conduite, Instructeur·rice pratique voiture/moto/poids lourd, Instructeur·rice de théorie du permis de conduire, Directeur·rice d'école de conduite, Moniteur·rice d’auto-école

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