Par souci de lisibilité, nous avons pris le parti de ne pas écrire le féminin et le masculin du métier dans ce texte. Seul le titre est inclusif.

L’opticien-optométriste est un professionnel hautement spécialisé, jouant un rôle primordial en matière de vision.

Selon l’orientation qu’il souhaite prendre, le professionnel se profilera davantage comme « opticien » ou comme « optométriste ». 

Opticien

L’optique est un métier qui requiert beaucoup de technicité. A ce titre, l’opticien doit rester attentif à toutes les innovations technologiques.

Il touche également à d’autres domaines, à savoir la science, le commerce, mais aussi le social : accueillir un client, l’écouter, le mettre en confiance et analyser ses besoins.

L’opticien se doit donc d’intégrer toutes les facettes du métier. C’est son atout majeur.

Il guide son client dans le choix de sa monture et du type de verres ; conçoit, réalise, délivre et vérifie les équipements de correction et/ou de compensation visuelle et assure l'entretien de ces équipements. Il engage sa responsabilité dans l’efficacité de l’appareillage qu’il réalise et il veille également à une utilisation adéquate en délivrant ses conseils.

Optométriste

L’optométrie est tout à la fois art et science : science puisqu’elle se base sur de solides connaissances d’anatomie, de physiologie, de biologie, de mathématiques et de physique, etc. et un art car elle demande un sens clinique et une capacité d’intégration des connaissances pour les appliquer et communiquer avec le client.

L’optométriste met tout en œuvre pour donner à chaque client une vision la plus claire, efficace et confortable possible. Son rôle consiste à améliorer la vision sollicitée par les exigences de notre société moderne ; il participe aussi à l’amélioration des conditions de travail et peut également travailler en termes de prévention avec les plus jeunes, etc.

La profession comporte plusieurs facettes :

  • optométrie : évaluation, à l’aide d’une batterie de tests standardisés, des capacités visuelles en termes de rendement visuel et détermination de la correction et/ou de la compensation assurant efficacité et confort visuels optimaux, sur base de l’analyse des résultats obtenus.
  • contactologie : ensemble des techniques de mesure, d'observation et de calcul mises en œuvre pour assurer non seulement une adaptation optimale en lentilles de contact mais aussi le suivi indispensable.
  • la basse vision : choix, détermination et adaptation d'équipements visuels conçus spécialement pour des personnes ayant une vision très faible. Elle est également appelée « déficience visuelle ».

 

Sources : Institut d'Optique Raymond Tibaut, en collaboration avec l'Association professionnelle des Opticiens et Optométristes de Belgique (A.P.O.O.B.).

 

Compétences & actions

  • Posséder des connaissances dans des domaines divers : sciences, commerce, social, etc.
  • Connaitre les techniques de fabrication, d'ajustage et de montage
  • Conseiller la clientèle, l'accueillir
  • Etre attentif aux innovations technologiques dans le domaine
  • Posséder des connaissances en gestion, comptabilité (indépendant)

Savoir-être

  • Sens de l'écoute
  • Esprit d'analyse
  • Fibre commerciale
  • Capacités de communication
  • Esprit scientifique, rigueur
  • Habileté manuelle

Cadre professionnel

De nombreux débouchés s'offrent au futur opticien-optométriste :

  • Salarié ou chef d'entreprise dans un magasin d'optique
  • Représentant pour une entreprise industrielle ou d'importation en optique et/ou lentilles de contact
  • Salarié ou chef d'entreprise dans un cabinet d'optométrie, de lentilles de contact ou de basse vision
  • Salarié ou indépendant dans un service ophtalmologique (en privé ou en hôpital)

Conditions requises

Les titres acceptés comme preuve de la compétence professionnelle d’opticien sont :

  1. les titres relatifs à l’optique ou à l’optométrie délivrés par :
    • l’enseignement secondaire de plein exercice après avoir terminé la deuxième année du troisième degré, ainsi que l’enseignement spécialisé de la forme 4 qui est équivalent à celui-ci
    • l’enseignement de promotion sociale et l’enseignement pour adultes, dont le niveau est au moins équivalent au troisième degré de l’enseignement secondaire de plein exercice
    • l’enseignement en alternance, dans le cadre d’un engagement à temps plein et à condition que les leçons et l’expérience professionnelle aient été suivies fructueusement
    • l’enseignement des Classes moyennes, notamment l’apprentissage et la formation de chef d’entreprise
    • l’enseignement supérieur
    • le diplôme de master en médecine
  2. l’attestation de réussite du Jury central du Service public fédéral Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie relatif à la compétence professionnelle d’opticien
  3. un ou plusieurs titres de compétence professionnelle relatifs à la compétence professionnelle d’opticien délivrés conformément aux règlements d’une Communauté ou d’une Région
  4. un titre dont la conformité du programme d’études avec celui de la compétence professionnelle sera vérifié par le Ministre qui a les classes moyennes dans ses attributions
  5. une attestation d’exercice d’activités et de formation reçue, délivrée par un autre Etat Membre de l’Union européenne, conformément aux directives du Conseil et du Parlement de l’Union européenne

 

Source : Arrêté royal du 21/12/2006


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