Par souci de lisibilité, nous avons pris le parti de ne pas écrire le féminin et le masculin du métier dans ce texte. Seul le titre est inclusif.

Le sophrologue s’adresse à la personne dans sa totalité, c’est-à-dire en prenant en compte son corps et son esprit. Il existe la sophrologie caycédienne et d’autres types de sophrologies qui en découlent et s’en détachent. Le sophrologue peut ainsi utiliser des techniques propres à la sophrologie (relaxations dynamiques de CAYCEDO) mais aussi d’autres techniques venant d’Occident et d’Orient (relaxation, yoga, etc.).

Le sophrologue se base sur trois principes essentiels : le schéma corporel en tant que réalité vécue [1], l’action positive [2] et la réalité objective [3]. Le sophrologue propose d’apprendre à modifier l’état de conscience de façon positive pour développer le potentiel dont chacun dispose. La meilleure conscience de soi et du corps amenée par la sophrologie apporte une meilleure maîtrise des émotions et des comportements. L’adaptation au monde est donc favorisée par la pleine exploitation des ressources.

Concrètement, lors d’une séance, le sophrologue propose des exercices de respiration ou de ressenti du corps afin de relâcher les tensions. Après cette première phase de détente, se déroule la partie de modification positive de l’état de conscience grâce à une phase de visualisation. A l’aide de différents exercices, comprenant ou non des mouvements du corps effectués dans des positions de la vie quotidienne (être debout, être couché, marcher, etc.), les capacités de relaxation, de concentration, de visualisation et l’intégration des ressentis corporels permettent une augmentation de l’autonomie et un mieux-être. Le sophrologue est à l’écoute du patient, le respecte et s’adapte à ses besoins.

La sophrologie est utilisée dans de multiples professions, comme la kinésithérapie par exemple, afin de développer les potentialités sommeillant en chacun ou pour résoudre une problématique précise.

Outre la visée d’un mieux-être global, le sophrologue peut ainsi amener son aide pour la gestion du stress, la préparation mentale de sportifs, le traitement de dépendances (tabac, alcool, etc.), la gestion de la douleur, l’amélioration de la concentration et de la mémoire lors d’examens scolaires, la préparation à l’accouchement, etc.

 

[1] Avoir conscience de son corps (représentation mentale du corps, sensation, posture, forme, volume, etc.).

[2] Toute action positive a une répercussion positive sur l’être entier.

[3] Tenir compte de la réalité du patient et du sophrologue, de leurs contraintes, et les accepter afin de ne pas se déconnecter de la réalité, s’adapter au mieux aux différentes situations et être en accord avec l’expression des besoins propres.

 

Compétences & actions

  • Accompagner la personne en difficulté ou en recherche de mieux-être
  • Créer un climat de confiance
  • Communiquer avec aisance
  • Parvenir à mettre ses connaissances théoriques en application
  • S’adapter au patient et à ses besoins
  • Respecter le patient

 

Savoir-être

  • Sens du contact
  • Attitude posée
  • Altruisme
  • Ouverture
  • Calme
  • Empathie
  • Qualité d’écoute
  • Adaptation
  • Discrétion

Cadre professionnel

La plupart des sophrologues exercent en tant qu’indépendants dans des cabinets privés. Ils peuvent cependant aussi travailler en tant que salariés dans des maisons de quartier, des hôpitaux, des centres de thalassothérapie, etc. Le sophrologue a également la possibilité d’allier pratique privée et pratique en tant que salarié. Il peut intervenir auprès de publics variés (enfants, adolescents, personnes âgées, personnes malades, etc.), de façon individuelle ou collective.

Conditions requises

Le titre de sophrologue n’est pas protégé. Généralement, la sophrologie s’exerce de façon complémentaire à une autre profession de soins de santé (sage-femme, kinésithérapeute, etc.).

Autres appellations : Hypnologue, Hypnotiste

Publier un commentaire

 
SIEP.be, Service d'Information sur les Études et les Professions.