Par souci de lisibilité, nous avons pris le parti de ne pas écrire le féminin et le masculin du métier dans ce texte. Seul le titre est inclusif.

L’automatisation croissante de la production des industries chimiques et biopharmaceutiques de même que la sophistication et l’informatisation des équipements augmentent les besoins en techniciens de maintenance qualifiés. Auparavant sous-traitées, les tâches ont désormais tendance à être confiées à un technicien membre à part entière de l’entreprise. Spécialisé à la fois dans le secteur des sciences du vivant et des technologies nouvelles, il installe et/ou répare des équipements de haute technicité (électronique, informatique, mécanique).

Il va intervenir dans les domaines électriques (très basse et basse tension, distribution, puissance et motorisation) ainsi que dans les mesures des équipements de l’entreprise. En effet, à titre préventif, il se chargera d’installer, vérifier l’état et le bon fonctionnement des instruments (tels que des automates programmables industriels). Mais il procédera aussi au réglage et à la validation des instruments de mesure. C’est évidemment à lui que l’on fait appel en cas de panne !

Il intervient de manière autonome dans une grande diversité d’installations (autoclave [1], mélangeur, filtration, fermenteur, lyophilisateur, chaudière, équipement de conditionnement pour tubes, flacons, etc.) et utilise de nombreux procédés de fabrication (distillation, fermentation, réactions chimiques, etc.).

Il est capable de développer des outils informatiques permettant de stocker, analyser et visualiser les informations utilisées dans les domaines pharmaceutiques, agroalimentaires et biomédicaux.

Il devra faire preuve de beaucoup de rigueur et de précaution dans ses interventions. Le métier recèle aussi une partie administrative : rédaction de documents relatifs aux interventions et à l’état du matériel.

 

[1] Récipient dont le couvercle est glissé à l'intérieur de l'enveloppe du récipient et qui se ferme hermétiquement sous l'effet de la pression intérieure de la vapeur.

 

Compétences & actions

  • Posséder de solides connaissances en électro-instrumentation (automatique, instrumentation, réseaux industriels, régulation de procédés, etc.)
  • Connaître les langages Html, Java et d’autres logiciels spécifiques
  • Maîtriser les méthodes de maintenance basées sur le diagnostic, la planification, la conformité des travaux, etc.
  • Effectuer des travaux de maintenance et de réglage des installations
  • Réaliser le montage et le réglage d'ensembles ou de sous-ensembles électriques, électroniques ou électromécaniques
  • Déterminer les éventuelles causes de panne
  • Estimer les performances et améliorations possibles
  • Se tenir au courant des évolutions techniques

Savoir-être

  • Habileté manuelle
  • Rigueur, minutie et précision
  • Esprit d’analyse et de raisonnement
  • Patience et persévérance
  • Résistance au stress
  • Respect des procédures et de la législation
  • Autonomie
  • Sens de l’organisation

Cadre professionnel

Ce métier s’exercera au sein même d’entreprises du secteur chimique, biopharmaceutique et médical, des centres de recherche et développement, des centres hospitaliers, des laboratoires d’analyses, des sociétés de consultance ou encore des services publiques qui couvriront les secteurs suivants : le pharmaco-médical, l’agro-alimentaire, l’écologie et l’environnement, la criminologie, le technico-commercial, etc. On peut aussi retrouver ce professionnel dans des sociétés commerciales de vente de matériel de laboratoire.

Selon son unité, il pourra travailler en horaire décalé.

Autres appellations : Agent·e de maintenance automaticien·ne, Automaticien·ne de maintenance en industrie chimie et/ou biopharmaceutique, Technicien·ne instrumentation et automation, Technicien·ne de maintenance en électro-instrumentation, Technicien·ne de maintenance en automatisme, Opérateur·rice instrumentiste

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