Anonyme,
Electricien lignes et réseaux (responsable) dans le domaine de l'éclairage public
| Interview réalisée en octobre 2021 |
Quel est votre métier, quelle(s) appellation(s) lui donnez-vous ?
Je suis contrôleur dans les travaux en électromécanique pour la Région Wallonne. Je vérifie essentiellement que les cahiers de charges soient respectés par les entrepreneurs.
Quel a été votre parcours ?
J’ai commencé mes études secondaires dans le général avant de me tourner vers les techniques en 4e, 5e et 6e années, dans l’option électricité et électronique.
Ensuite, j’ai poursuivi avec un bachelier en électronique. J’ai tout appris à l’école.
Quelles sont les tâches principales de votre travail ?
Je me rends régulièrement sur les chantiers pour vérifier que le travail (en cours ou terminé) soit réalisé correctement. Cela peut être des panneaux indicateurs, des feux tricolores, des caméras de surveillance sur les routes ou de nouveaux éclairages, etc.
Je réalise aussi une grande partie d’administratif, puisque je dois m’assurer que le contenu des cahiers des charges soit respecté. C’est la moitié de mon temps de travail.
Je pourrais aussi, si c’était nécessaire, me rendre sur place et assurer moi-même les dépannages ou l’installation des nouvelles infrastructures, mais ce n’est pas mon rôle principal, même si j’en suis tout à fait capable.
Comment a évolué votre intérêt pour le métier ?
Quand j’avais 15 ou 16 ans, c’était un métier d’avenir. Et puis, j’aimais l’électronique, les télécommunications, etc.
J’ai commencé dans un service après-vente en tant que technicien itinérant dans l’électronique, plus particulièrement dans le diagnostic automobile. Mais j’ai changé de secteur à la moitié de ma carrière. A 44 ans, je suis passé du secteur privé au secteur public. Je fais des tâches différentes, mais c’est toujours le même domaine. Je ne me lasse pas !
Selon vous, quels sont les points positifs de votre travail ?
On travaille dans des lieux très variés et on rencontre beaucoup de personnes différentes. On a de nombreux contacts, en interne ou en externe.
Dans mon cas, ce qui est une facilité, je respecte des horaires de bureau, je ne suis pas d’astreinte.
Pour ma part, travailler dans le service public me semble moins pressurisé : le but principal n’est pas de gagner de l’argent. C’est un stress moins présent.
Je suis autonome dans mon travail, je m’organise et je choisis comment je travaille. Tant que je respecte les délais et que mes tâches sont finies à la fin du temps imparti, je suis libre de la manière dont je veux faire les choses.
Quels conseils donneriez-vous à un jeune qui souhaite se lancer dans ce métier ?
Je dirais qu’il faut TOUJOURS respecter les consignes de sécurité, qu’il faut toujours faire attention. On doit être vigilant et concentré.
Je rappellerais aussi qu’on se doit de respecter tous les ouvriers, de ne pas les prendre pour des moins que rien alors qu’on a été à leur place. Et puis, on a toujours à apprendre des autres.