F. Vanderheyden, Agronome

Interview réalisée en novembre 2022

Quel est votre parcours académique ? 

J’ai réalisé mes secondaires à l’IPEA (lnstitut Provincial d’Enseignement Agronomique de la Reid), dans la section « Parcs et jardins ». Après mes secondaires, j’ai réalisé un Bachelier en agronomie à la Haute École de la Province de Liège en orientation techniques et gestion agricoles.

Si vous deviez résumer l’agronomie, ce serait comment ? 

L’agronomie est un milieu très diversifié, qui permet d’ouvrir pas mal de portes. Les débouchés sont très variés puisqu’on peut travailler sur un nombre incalculable de projets différents. Cela peut concerner les fruits et légumes comme la maladie d’une plante voire même être engagé dans une entreprise multinationale d’une grande marque de boisson, par exemple. C’est vraiment dur de la résumer car cela concerne énormément de choses dans la vie de tous les jours et on ne le réalise pas nécessairement mais c’est ce qui rend ce domaine passionnant. 

Où travaillez-vous et comment en êtes-vous arrivé là ? Quelles sont vos tâches et missions ? 

Je travaille actuellement à l’AIDE. L’AIDE est une intercommunale basée à Liège. Elle a pour mission principale le traitement des eaux usées et le démergement[1]

Nous avons un groupe Facebook avec d’anciens diplômés sur lequel l’ensemble des offres d’emplois est regroupé. C’est grâce à ce dernier que j’ai trouvé l’emploi que j’occupe aujourd’hui.

Je suis contrôleur à l’AIDE. J’effectue des contrôles des stations d’épuration individuelle en vue d’octroyer des primes et des aides aux particuliers. En tant que contrôleur, mes missions sont multiples : la prise de contact avec les clients, l’élaboration des plannings des contrôles, les visites sur le terrain, les analyses au laboratoire, l’élaboration des dossiers, etc.

Travaillez-vous plutôt seul ou en équipe ? Avec qui êtes-vous amené à collaborer ? 

Le travail que je fais est assez solitaire. Cependant nous sommes continuellement en contact avec les clients et les entrepreneurs. 

Dans votre fonction actuelle, utilisez-vous des outils particuliers ? Si oui, lesquels ?   

L’agronomie est un milieu très vaste. Il y a le secteur de l’agroalimentaire, la forêt, la recherche, l’environnement, etc. Les outils utilisés peuvent donc être extrêmement variés.

Dans le cadre de mon boulot, j’utilise des sondes qui permettent de vérifier le bon fonctionnement des stations. Nous réalisons des analyses en laboratoire avec les instruments de labo, etc.

L’ordinateur reste notre outil de travail principal (notamment les programmes Excel, Word et les plateformes propres à notre intercommunale et la Région).

Êtes-vous régulièrement amené à vous déplacer ? Est-on souvent à l’extérieur ou plutôt à l’intérieur devant un ordinateur ? 

Les déplacements varient en fonction du poste que l’on occupe. Me concernant, les visites sur le terrain occupent un cinquième de mon temps car je gère le planning de mes collègues, les renseignements auprès des particuliers ainsi que de l’ensemble de l’administratif (la validation des rapports, l’encodage, etc.). Pour mes collègues, les déplacements sur terrain correspondent à la moitié de leur horaire.

Quels sont actuellement vos horaires de travail ? 

Nous avons des horaires assez « cool », comme des horaires de bureau. Mon temps plein est de 36H semaines. Je commence tous les jours à 7h45 jusque 16h30 sauf le vendredi où je finis à 11h45.

Quels sont les avantages à être un agronome ? À l’inverse, y a-t-il des inconvénients ? 

L’avantage d’avoir étudié l’agronomie, en plus de la diversité des tâches,  c’est que cela nous ouvre beaucoup de portes sur le marché de l’emploi. L’inconvénient est que, du coup, au vu de cette panoplie d’opportunités et de possibilités, il est parfois compliqué de savoir vers où s’orienter ou dans quoi se spécialiser.

Quelles qualités sont nécessaires pour être agronome ? 

Tout le monde peut devenir agronome, mais je pense que le fait d’avoir un lien avec la nature, l’envie de faire évoluer l’écologie, vouloir développer de nouvelles technologies sont des atouts.

Est-ce facile de trouver du travail dans ce domaine ?

C’est un secteur qui est en perpétuelle évolution. Comme dit au début, les possibilités d’emplois sont très diversifiées et les offres sur les marchés sont nombreuses.

[1] « Le démergement peut être défini comme étant l’ensemble des moyens mis en place dans le but d’assurer l’évacuation efficace permanente de l’ensemble des eaux qui aboutissent dans la plaine affaissée suite à l’exploitation minière. » Site de AIDE : www.aide.be

 
SIEP.be, Service d'Information sur les Études et les Professions.