Florian Garcet,
Assistant de chef de projet

Interview réalisée en octobre 2021

Quel est votre métier, quelle(s) appellation(s) lui donnez-vous ?

Actuellement, je suis assistant de chef de projet dans le tertiaire du bâtiment. Je travaille pour une entreprise de bâtiment et de génie civil industriel dans le domaine de la climatisation, du chauffage….

Quel a été votre parcours de formation ?

En secondaire, j’ai commencé par la filière générale, puis j’ai terminé par une 5ème et une rhéto en électromécanique, option programmation industrielle. Aujourd’hui, on parlera plutôt d’automaticien.

En supérieur, j’ai fait un bachelier en Electromécanique avec une finalité en Technicien du froid. Je viens d’être diplômé et j’ai trouvé directement une place, là où j’ai effectué mon stage de fin d’études. 

Quelles sont vos tâches quotidiennes ?

J’aide sur le suivi des chantiers : je vérifie les fiches techniques, les dimensions, les calculs, je travaille sur des ébauches de plans. 

Je remets ensuite mes observations au chef de projet, je fais aussi pas mal d’administratif pour aider le chef de projet.

 Quelles sont vos conditions de travail (horaire, cadre, etc.) ?

Je fais un horaire de bureau d’environ 40h/par semaine. Contrairement à d’autres de mes collègues qui exercent le même métier, je n’ai pas d’horaire en soirée ou les jours fériés. En fonction du métier, les horaires sont assez disparates. 

On travaille en équipe, mais pas sur les mêmes tâches : chacun a son propre rôle. On dépend des autres tout de même, malgré notre travail individuel.

Qu’est-ce qui vous a amené à vouloir exercer ce métier ? 

J’aimais bien l’idée de casser ma routine, d’avoir un changement constant dans mon travail. D’où l’idée de faire l’électromécanique en supérieur, qui touche à tous les domaines à la fois. 

De mes anciens camarades de classe (nous étions 22), hormis deux ou trois d’entre eux, nous avons tous un travail varié actuellement.

Quels sont les aspects positifs du métier ?

D’abord, il y a le contact, la communication avec les clients, les appels auxquels il faut répondre… 

Ensuite, il y a la diversité de l’emploi. Si on commence par être lassé par une situation, il est facile de la quitter pour trouver autre chose de différent. C’est peut-être un des avantages que l’on a quand on exerce un métier en pénurie.

Quels conseils donneriez-vous à un jeune qui souhaite se lancer dans ce métier ?

Que même les cours les plus petits qui semblent sans importance dans notre formation sont essentiels ! Il ne faut pas les négliger, car ils serviront toujours un jour. 

Il faut également pouvoir se remettre en question, ne pas rester sur ses acquis. Nous exerçons un métier en constante évolution, que ce soient les modèles qui changent, la législation qui s’adapte, les normes qui sont mises à jour…

 
SIEP.be, Service d'Information sur les Études et les Professions.