Mr Laurent, Superviseur

Quelle a été votre formation ?

J’ai fait des études secondaires supérieures techniques en électromécanique, option électronique, puis une année d’ingénieur industriel.

En quoi consiste votre métier ?

Je suis superviseur, c’est-à-dire que j’organise la révision des alternateurs et l’expertise en cas de besoin. Donc, j’organise des stratégies d’entretien pour les alternateurs du parc Engie en Belgique, de 2MW à 1000MW. Cela revient à définir les travaux à réaliser pour obtenir une fiabilité de l’installation, effectuer des calculs de coûts, assurer la responsabilité de la sécurité (aussi bien des personnes que de l’installation), établir des plannings détaillés pendant la préparation, faire rédiger des commandes via le système de la filière Engie, préparer des chantiers (procédures pour la révision, la prévention, l’organisation), faire réaliser les travaux et les coordonner au quotidien.

Quelles sont les qualités, les savoir-être, nécessaires à l’exercice de votre métier ?

Outre la compétence et les connaissances techniques, je pointerais la disponibilité (il faut être flexible), la maîtrise du stress et la mobilité.

Y a-t-il d’autres connaissances qu’il convient de maîtriser ?

Les langues sont très importantes : l’anglais, le néerlandais. Malheureusement, elles sont trop souvent négligées dans la formation. De plus, une bonne maîtrise des outils informatiques est indispensable (la suite Office mais aussi les moteurs de recherche sur Internet et les logiciels plus spécialisés).

Quels sont les profils recherchés actuellement ?

Pour le moment, on recherche surtout des bacheliers et masters ingénieurs, bien que la porte soit également ouverte aux personnes issues de l’enseignement secondaire. Engie offre des formations à ses employés au début de leur carrière, ce qui est une chance compte tenu de la libéralisation du marché.