Mr Patrick Gillet, Cariste
Interview réalisée en mai 2008 |
Responsable magasinier et cariste chez Oxfam-Solidarité.
En quoi consiste votre activité au quotidien ?
Je travaille dans l’entrepôt qui approvisionne les magasins de seconde main d’Oxfam-Solidarité à Bruxelles. Je réceptionne et je prépare la marchandise. Je gère les stocks. Je remplace parfois les convoyeurs et je participe au démantèlement des encombrants.
Quelles sont les qualités nécessaires pour exercer votre profession ?
Avant tout, depuis la nouvelle législation, il faut posséder un brevet de cariste ! Ensuite, il faut être ordonné et organisé. Une bonne condition physique est aussi importante pour être capable de porter des poids. La précision et le sens des responsabilités sont aussi importants pour éviter les accidents de travail. De plus, il faut entretenir le chariot élévateur, vérifier les niveaux d’eau et d’huile, le graissage, la tension, etc, donc s’y connaître un peu et pouvoir réparer en cas de petites pannes.
Quels sont les avantages et inconvénients de votre métier ?
Avantage(s) : on peut choisir son rythme.
Inconvénient(s) : si on est obligé de travailler avec des personnes désordonnées, c’est pénible et ça augmente la quantité de travail à accomplir. Il faut faire son travail et la moitié des tâches de l’autre.
Quel est l’horaire de travail ?
Je travaille de 8h à 16h, cinq jours par semaine. Pendant certaines périodes, c’est plus intense, tout dépend de ce que l’on reçoit et de ce qu’on doit livrer aux magasins.
Quelles études avez-vous suivies pour accéder à votre profession ?
J’ai suivi une option professionnelle en ouvrier qualifié en horticulture durant mes secondaires, puis j’ai passé mon brevet de cariste.
Quel a été votre parcours professionnel ?
J’ai travaillé pendant cinq ans comme intérimaire dans tous les domaines, souvent comme magasinier. J’ai beaucoup d’expériences en manutention et en travail à la chaîne. Je me suis aussi engagé à la marine marchande. J’ai travaillé pour un imprimeur pendant quelques années.
Pourquoi avez-vous choisi ce métier ?
J’avais toujours eu des contrats à durée déterminée. J’ai commencé chez Oxfam grâce au Programme de Transition Professionnelle (PTP), puis j’ai eu un contrat Activa et enfin un contrat à durée indéterminée. J’aime Oxfam pour l’ambiance.
Que diriez-vous à une personne qui souhaite se lancer dans cette voie ?
Je dirais qu’on n’est pas tous les jours décontracté. Ce travail est dur, pénible et très physique parfois. Tout dépend de l’organisation de l’endroit dans lequel on travaille, mais quand les camions arrivent chargés, cela peut être stressant.
Avez-vous une anecdote à raconter ?
Un jour, j’ai essayé de démarrer le chariot à plusieurs reprises mais, rien à faire, il ne bougeait pas. J’ai tout vérifié et rien ne paraissait anormal. A la fin, j’ai compris que le réservoir était complètement vide !