Le Belge a une vie active plus courte que la plupart de ses voisins européens

Posté le 15/11/2016  —  Actualité précédente / suivante

Selon les dernières données d’Eurostat (2015), un jeune belge de 15 ans peut s’attendre à devoir prester 32,6 années de vie active (la période pendant laquelle une personne est active sur le marché du travail, c’est-à-dire qu’elle est soit occupée, soit au chômage), soit une hausse de 1,2 an par rapport à 2005.

Ces données mettent en avant une différence hommes-femmes : le nombre moyen escompté d’années de vie active est de 34,6 pour les hommes (inchangé en dix ans), et de 30,4 pour les femmes (+ 2,3 ans). On notera également que la vie active escomptée du Belge est inférieure à la moyenne au sein de l’Union européenne (35,4 ans, + 1,9 an), et bien loin de celle de l’Islandais (46,6 ans), du Suisse (42,5), du Suédois (41,2), du Néerlandais (39,9) ou du Norvégien (39,8). Derrière la Belgique, on ne retrouve que la Pologne, la Hongrie et la Croatie (32,6 ans chacune), la Bulgarie (32,1) et l’Italie (30,7).

Ces durées de vie active ne signifient pas grand-chose dans l’absolu. Elles ne traduisent par exemple pas le phénomène du temps partiel, qui varie fortement d’un pays à l’autre. Ainsi, aux Pays-Bas, le pourcentage de travailleurs (âgés de 20 à 64 ans) à temps partiel est près du double de ce qu’il est en Belgique (46,9 % outre Moerdijk contre 24,1 % chez nous). Par contre, ces chiffres confirment bien la place croissante de la femme sur le marché du travail, sur lequel elle rentre d’ailleurs plutôt à temps partiel. 

Le Soir, 15 novembre 2016


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