La logistique doit mieux se faire connaître
Posté le 20/12/2014 — Actualité précédente / suivante |
Une étude publiée par "Logistics un Wallonia", porte-parole de ce secteur, révèle que la logistique en Wallonie constitue un secteur d'avenir et d'embauche (minimum 2.800 emplois créés ces 5 dernières années, 4.800 emplois à l'étranger) mais elle est confrontée à des pénuries et reste méconnue des demandeurs d'emploi, des employeurs, des formateurs et du secteur de la logistique lui-même.
L'étude se base sur l'analyse d'offres d'emploi "transport et logistique" pendant une trentaine de mois sur deux sites principaux: Références et Stepstone. Il apparaît que le nombre d'offres d'emploi dans ce secteur ne cesse d'augmenter (238 en 2012, 709 en 2013 et jusqu'à 1.230 en décembre 2014). De nouveaux concepts émergent (e-commerce, gestion des retours, logistique urbaine...) mais dans les intitulés des offres, le secteur ne donne pas de définition précise des profils recherchés, ni de la fonction. Une offre sur trois ne précise ainsi pas la formation requise et une offre sur quatre n'exige aucune expérience. De plus, la fonction n'est présentée sous le label "logistique" qu'une fois sur cinq. La connaissance d'une langue (l'anglais et le néerlandais une fois sur deux) est par contre une demande récurrente des employeurs.
Le secteur est donc invité à mieux faire connaître la variété de ses métiers, des profils recherchés et des carrières envisageables. Les 300 membres de Logistics in Wallonia demandent donc à ce que les cycles d'enseignement soient mieux adaptés à leurs métiers avec, notamment, la création d'un cursus universitaire complet en chaîne logistique.
On estime que 1.500 emplois relèvent de ce secteur dans les seuls hôpitaux de la Communauté française et que 7 à 15% des ressources d'une entreprise industrielle concernent les aspects logistiques.
Le Soir, 20 décembre 2014