Le travail au pair: entre richesse de l'expérience et abus
Posté le 06/04/2019 — Actualité précédente / suivante |
Le travail au pair a pour objectif de découvrir une nouvelle langue et une nouvelle culture tout en participant aux tâches ménagères et à la garde des enfants de la famille d'accueil.
Cette formule a du succès puisque plusieurs centaines de jeunes au pair viennent en Belgique chaque année (chiffres 2018):
- 369 jeunes en Flandre;
- 107 jeunes en Région Bruxelles-Capitale;
- 51 jeunes en Wallonie.
Une expérience riche pour les deux parties même si des abus sont parfois constatés de la part des familles et/ou des jeunes.
Petit rappel des règles qui régissent le travail au pair
Dans le chef du jeune:
- il doit avoir entre 18 et 26 ans;
- il s'engage à n'occuper aucun autre emploi en Belgique;
- il doit être détenteur, au minimum, d'un diplôme lui donnant accès aux études supérieures;
- il doit avoir une connaissance de base de la langue de sa famille d'accueil ou s'engager à suivre des cours de langue intensifs.
Dans le chef de la famille d'accueil:
- la famille doit être composée d'au moins un enfant de moins de 13 ans;
- elle doit être de moralité irréprochable, comme l'attestera un certificat de bonne vie et mœurs;
- elle doit verser au minimum 450 euros d'argent de poche par mois au jeune;
- elle doit souscrire une assurance complémentaire qui couvre le jeune;
- elle ne peut donner que des tâches légères au jeune;
- le jeune ne peut pas travailler plus de quatre heures par jour et plus de vingt heures par semaine;
- le jeune dispose d'un jour de repos par semaine;
- le but principal n'est pas d'obtenir de la main d'oeuvre à moindre frais mais l'échange culturel et l'apprentissage d'une langue.
Plus d'informations sur le travail au pair et la liste des organismes qui encadrent les départs à l'étranger sur le site http://langues.siep.be.
Le Soir, 6 avril 2019