Quand Bruxelles devient la capitale du cirque
Posté le 02/11/2018 — Actualité précédente / suivante |
La ville de Bruxelles rayonne déjà dans le monde entier dans le milieu du cirque grâce à de nombreuses initiatives mais aussi par le biais de l'Ecole supérieure des arts du cirque.
En effet, l'Ecole supérieure des arts du cirque d'Anderlecht (ESAC) est considérée comme l'une des meilleures au monde, accueillant des étudiants venus de tous les continents.
Tout commence par une sélection, qui se déroule en juillet. Sur les 120 postulants annuels, seuls une vingtaine pourront entamer le bachelier professionnalisant en Arts du cirque. Parmi les étudiants, on comptait 14% de Belges en 2017, 36% de Français et 10% d'Italiens. La faible proportion de Belges s'expliquant par un manque de préparation, le niveau de l'examen d'entrée étant particulièrement exigeant.
Et le succès est au rendez-vous puisque 91% des circassiens trouvent un travail en sortant de ces études, dans notre pays ou à l'étranger.
En Belgique, pour soutenir le secteur, le cirque contemporain a fait son entrée dans les disciplines admises dans les contrats programmes des opérateurs, ce qui permet aux salles et aux festivals d'obtenir des subventions si elles programment des spectacles de cirque.
Autre atout de Bruxelles: un statut d'artiste particulier qui permet aux créateurs de cirque de préparer un spectacle pendant 2 ou 3 ans tout en ayant de quoi survivre.
L'Avenir, 2 novembre 2018