Réforme de l’enseignement supérieur
Posté le 18/01/2013 — Actualité précédente / suivante |
Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles s’est accordé sur une note du ministre Jean-Claude Marcourt réformant l’enseignement supérieur.
L’essentiel de cette réforme repose sur la création d’une académie unique (l’ARES, académie de recherche et d’enseignement supérieur) qui permettra notamment un pilotage unique et une meilleure coordination de l’offre d’enseignement des universités, hautes écoles, établissements supérieurs artistiques et établissements de promotion sociale, ainsi qu’un renforcement de la recherche.
Les partis se sont également mis d’accord sur le maintien en cinq pôles géographiques (Liège-Luxembourg, Namur, Brabant wallon, Hainaut et Bruxelles) des différents établissements pour les matières liées au sol, les services et les infrastructures. Trois zones « interpôles » sont ajoutées : Hainaut, Liège-Namur-Luxembourg et Brabant-wallon-Bruxelles. Ces trois zones seront essentiellement focalisées sur l’aide à la réussite mais elles pourront également rendre des avis sur les nouvelles habilitations dans l’enseignement de type court tout en favorisant les collaborations. Pour l’enseignement de type long, ces avis seront rendus par l’ARES.
Le projet de réforme modifie également en profondeur le concept d’année académique au profit d’une gestion de crédits sur plusieurs années, permettant un parcours progressif, davantage fonction des acquis individuels. Il est également question d’uniformiser le statut de l’étudiant, qu’il soit dans une université, une haute école ou un conservatoire. Les calendriers académiques seront harmonisés et une période d’évaluation au terme de chaque quadrimestre sera prévue.
Le ministre va entamer une concertation avec les acteurs de terrain et espère présenter leurs opinions au gouvernement en mars, pour un vote au parlement à la prochaine rentrée académique.
Metro, L’Avenir, Le Soir, 18 janvier 2013