La réforme de l'enseignement supérieur a été adoptée en 2e lecture au gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Le texte entrerait en vigueur lors de la rentrée académique 2014.
Il instaure une cohérence dans l'organisation des études supérieures, universités, hautes écoles, promotion sociale et enseignement artistique. C'est l'Ares (l'Académie de recherche et d'enseignement supérieur), plate-forme de concertation et de coordination, qui sera chargée de garantir la répartition de l'offre d'enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles. Les cinq pôles géographiques seront maintenus (Namur, Brabant wallon, Bruxelles, Liège-Luxembourg et Hainaut) mais ils se limiteront à la gestion des infrastructures, du matériel et de l'équipement. Les trois zones interpôles (Liège-Namur-Luxembourg, Bruxelles-Brabant wallon et Hainaut) seront quant à elles limitées au type court et à certains aspects de l'aide à la réussite. Ces trois zones veilleront également à ce que la concurrence entre pôles ne remplace pas la concurrence entre institutions. Chaque institution conservera donc sa capacité d’initiative et toute son autonomie, tout en étant encouragée à collaborer avec d'autres.
Enfin, le futur décret prévoit également la co-diplômation et la coorganisation entre institutions mais cette autorisation ne sera octroyée qu'à la seule condition que le partenariat soit conclu avec une haute école déjà habilitée à organiser les études en question.
L'Avenir, 31 mai 2013