Services d'interprétariat social pour les demandeurs d'emploi

Posté le 13/08/2019  —  Actualité précédente / suivante

Les demandeurs d'emploi qui ne parlent pas l'une des langues du pays peuvent faire appel à un interprète pour les aider dans leur recherche d'un emploi.

La situation à Bruxelles

Un demandeur d'emploi sur dix ne parle ni français ni néerlandais. En 2018, Actiris a donc lancé un service d'interprétariat social pour accompagner ces personnes dans leur recherche d'emploi. Actiris fait appel à des interprètes capables de couvrir 22 langues, ce qui permet de répondre aux besoins de 83% des demandeurs d'emploi allophones.

Ceux-ci peuvent recourir à un interprète pendant six mois après leur inscription chez Actiris mais ils sont également incités à suivre des cours de français ou de néerlandais.

Les langues les plus demandées sont l'anglais, l’arabe et l'espagnol.

La situation en Wallonie

Le Forem fait également appel à des interprètes depuis 2016 et couvre lui aussi 22 langues. Une convention lie l'Office wallon à un organisme de traduction et d'interprétation social, ce qui lui a permis d'accompagner 2765 primo-arrivants en 2018.

Les langues les plus demandées sont l'arabe, le pachto (notamment parlé en Afghanistan et au Pakistan) et le dari (aussi appelé le persan afghan).

L'Avenir, 13 août 2019


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