Une offre d’emploi sur cinq liée à la connaissance d’une langue étrangère
Posté le 03/09/2016 — Actualité précédente / suivante |
Selon une étude du Forem sur les connaissances linguistiques sur base des opportunités d’emploi, au minimum une offre d’emploi sur cinq est liée à une condition de connaissance d’une langue étrangère. Et ce chiffre ne fait qu’augmenter en fonction du niveau du diplôme. Par exemple, il double pour un diplômé du supérieur. En Wallonie, la langue la plus demandée est le néerlandais, suivi de près par l’anglais et ensuite l’allemand.
Le nouveau « plan langues » a la volonté de rapprocher l’apprentissage des langues de la création d’emplois. Ce dispositif d’offre de formation continue sera déployé autour de bourses d’immersion à l’étranger (entreprise, école de langues). Les destinations privilégiées dans ce plan offrent des formules d’immersion en milieu professionnel, qui permettent de mettre en pratique les acquis linguistiques qui pourront être valorisés dans le parcours de formation et/ou d’insertion socioprofessionnelle au détriment des bourses rhétos dans un pays lointain, comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande, ou dans lequel les conditions d’accueil (familles d’accueil et institutions d’accueil) sont moins contrôlables.
Pour l’année 2016, 374 bourses réthos seront normalement octroyées. Sur 626 demandes d’information au départ (dont 102 n’ont pas été plus loin), 524 dossiers ont été traités et ont passé l’étape du test de langue (condition d’un niveau de base en anglais et dans la langue cible). Les 150 dossiers qui ne sont pas honorés le sont pour cause de tests de langue non réussis, d’abandon, de dossier non remis dans les temps ou incomplet, d’une inadéquation avec les conditions de base ou d’un projet d’immersion pas conforme (lorsque le pays choisi n’a pas été retenu dans le cadre des destinations du nouveau Plan langues, ce qui concernait 13 dossiers).
Références, 3 septembre 2016