Marie Dohogne,
Opératrice à la mise sur cintre

Marie DOHOGNE est opératrice à la mise sur cintre depuis 20 ans.

En quoi consiste votre activité au quotidien ?

Les vêtements lessivés arrivent sur les tapis, je les mets sur cintre pour qu’ils puissent passer dans un tunnel pour sécher. Chaque vêtement que je prends, je dois le scanner. 

Quelles sont les qualités attendues dans votre  profession ?

C’est un peu physique, il faut rester debout toute la journée, pratiquement sans bouger. Il faut avoir un bon dos, avoir un bon rythme de travail, suivre la production, avoir de l’endurance.  

Quels sont les avantages et inconvénients de votre poste ?

Pour moi, c’est moins monotone que la couture. Je compare avec ça car j’ai travaillé à ces deux postes-là. La couture, c’est tout le temps réparer des trous, des trous, des trous,… tandis qu’ici tu pends des salopettes, des pantalons, des vestes,… Parfois, il faut travailler avec l’ordinateur. C’est plus varié. Le travail est régulier, j’aime bien.

Quel est l’horaire de travail ?

De 8h à 16h tous les jours.

Quelles études avez-vous faites pour accéder à votre profession ?

Couturière au départ, à l’école secondaire. Comme je l’ai dit, j’ai été engagée au départ pour la couture.

Quel a été votre parcours professionnel ? 

J’ai travaillé pendant 4 ans dans un magasin de confection pour les retouches, puis j’ai chômé un peu. Ensuite, j’ai été durant 2 ans indépendante à faire des réparations et des retouches pour des particuliers (des tirettes, des ourlets, …). Enfin, j’ai été engagée ici.

Quels conseils donneriez-vous à un jeune qui débute à ce poste ?

De ne pas s’énerver, que, s’il a mal aux épaules au début, c’est inévitable. Qu’il faut un temps d’adaptation car ce sont des mouvements qu’on n’a pas l’habitude de faire 8 heures par jour. Parfois, donner quelques petits trucs pour mettre les vêtements sur cintre, pour économiser des mouvements. Cela va plus vite sans qu’on se stresse.