Mr René-Philippe Legrand,
Ingénieur commercial
Ingénieur commercial pour l'entreprise Alliance Consulting, spécialisée dans le conseil et le service en informatique.
Quel est l'intitulé exact de votre fonction ?
Je suis Sale Manager.
Pouvez-vous nous décrire votre métier ?
Je vends du service informatique à des sociétés privées et publiques.
Comment se déroule une journée type ?
Il n'y en a pas vraiment, mais en résumé, cela consiste à prendre contact avec des clients, leur faire des propositions d'offres et en assurer le suivi.
Quel a été votre parcours jusqu'à aujourd'hui ?
J'ai fait des études universitaires d'ingénieur commercial. Suite à cela, j'ai commencé à travailler dans le privé, comme responsable informatique et chef de projet pour Solvay et le groupe Schneider. Après cela, j'ai été consultant ERP pour Bull, Trasys et PQR. Aujourd'hui, je travaille plutôt dans la vente.
Votre formation a-t-elle été suffisante pour exercer votre profession ?
Non, car dans les métiers de l'informatique, il faut se maintenir constamment au courant des dernières technologies, mais ces études ont constitué un bon tremplin. Je suis finalement un autodidacte en informatique, j'ai fait mon mémoire de fin d'études sur le sujet et je crois que lorsque l'on connaît un logiciel, on sait le vendre.
Selon vous, quel est le profil idéal pour être engagé pour une telle fonction :
- Quelle
formation ?
Celle d'ingénieur commercial me semble quand même la plus adéquate.
- Quel
savoir-faire ?
Il faut de l'expérience, car ce n'est pas une fonction que l'on attribue généralement en début de carrière. A côté de cela, il faut évidemment des qualités commerciales, même si je crois que l'on naît vendeur ou pas.
- Quelles
qualités humaines ?
Il faut posséder un bon sens relationnel.
- Quelle
connaissance des langues ?
Le trilinguisme me semble nécessaire.
Qu'est-ce qui vous plaît dans votre métier ? Y-a-t-il, néanmoins, certains aspects négatifs à souligner ?
J'apprécie énormément tout le côté relationnel, de rencontrer beaucoup de gens tout en apprenant à leur contact. Le côté plus difficile du métier est certainement celui des deadlines parfois extrêmement courts. On reçoit souvent les informations nécessaires en dernière minute et donc, cela laisse peu de temps pour préparer l'offre.
Que pensez-vous des stages, est-ce un passage obligé ?
Ils sont absolument essentiels, car ils donnent l'occasion d'appréhender le monde de l'entreprise avant de postuler sur le marché du travail. Cela permet de dépasser la théorie.
Quels conseils donneriez-vous à une personne qui souhaite se lancer dans ce métier ?
D'apprendre le plus de langues possibles, d'être à l'écoute des gens, de développer son sens de la diplomatie et de la psychologie.
Quel est votre meilleur souvenir professionnel ?
Je suis responsable d'une “SAP Académie“ mise en place avec le Forem et Alliance Consulting. Grâce aux formations proposées dans ce cadre-là, nous avons réussi à trouver du travail à 250 demandeurs d'emploi. C'est le projet qui me tient le plus à cœur.