Electricien·ne instrumentiste

• Posséder de très bonnesconnaissancesen électricité, en électronique, en automation et en informatique
• Utiliser les instruments de mesures spécifiques : multimètre, tensiomètre, oscilloscope, testeur de continuité, les pinces ampèremétriques, etc.
• Utiliserdes logiciels de programmation d'automates, de supervision et de maintenance assistée par ordinateur (GMAO)
• Lire etinterpréterles schémasfonctionnels et les notices techniques
• Comprendre les principes de fonctionnement des systèmesmécaniques, hydrauliques etpneumatiques
• Rédiger des rapportsclairset concis 
• Avoir une bonne compréhension de l'anglais technique utilisé dans le secteur industriel
• Effectuer des entretiens réguliers des machines dans le respect des délais établis
• Respecter les normes et règles de sécurité 
• Se former continuellement

• Rigueur
• Minutie
• Prudence
• Autonomie
• Organisation
• Adaptation
• Sensdel’observation
• Communication

L’électricien instrumentiste intervient dans des usines, mais aussi dans des hôpitaux, des imprimeries, dans les secteurs de l’industrie automobile, aéronautique, ferroviaire ou naval. Toute industrie qui possède des machines automatisées avec une majorité de composants électriques ou électroniques peut faire appel à un instrumentiste. Ce professionnel peut aussi travailler en sous-traitance pour des sociétés spécialisées en automation ou en maintenance. 

Il peut travailler seul, mais il opère généralement en équipe avec d’autres techniciens spécialisés dans la maintenance.  

Les environnements de travail d’un électricien peuvent être bruyants, poussiéreux et comporter des risques spécifiques liés à l’électricité. Les électriciens doivent souvent porter des équipements de protection individuelle tels que des casques, des gants isolants et des chaussures de sécurité pour se protéger contre les risques.  

Il doit se former en continu pour maîtriser les nouvelles technologies (IoT, intelligence artificielle, etc.). La digitalisation des processus industriels ouvre de nouvelles perspectives pour les électriciens instrumentistes, qui peuvent être amenés à travailler sur des systèmes de plus en plus connectés et complexes. 

Son travail demande des déplacements constants afin de se rendre chez les différents clients. 

Au terme de quelques années d’expérience, l’électricien instrumentiste peut accéder à un poste de supervision ou de chef de projets.

En Wallonie et en Fédération Wallonie-Bruxelles, les métiers liés à l’électricité — notamment l’électrotechnique et l’installation électrique — sont réglementés. Pour exercer dans ce domaine, il faut prouver une compétence professionnelle reconnue : soit par un diplôme, une expérience suffisante (3 ans à temps plein ou 5 ans à temps partiel), soit via un examen du Jury Central. Cette réglementation, fondée sur la loi-programme du 10 février 1998 et l’arrêté royal du 29 janvier 2007, garantit la sécurité et la qualité des travaux électriques. En l’absence de cette reconnaissance, l’activité ne peut être légalement exercée.