Siep Logo

Ferrailleur·euse

Bâtiment & construction / Gros oeuvre
Technique & industrie / Métal

Profession dont l'accès est réglementé Profession dont l'accès est réglementé Métier en pénurie en Région bruxelloise Métier en pénurie en Région bruxelloise Métier en pénurie en Wallonie Métier en pénurie en Wallonie
Mise à jour 19/03/2018
Par souci de lisibilité, nous avons pris le parti de ne pas écrire le féminin et le masculin du métier dans ce texte. Seul le titre est inclusif.

Pour le compte d’une société active dans le secteur de la construction, le ferrailleur participe, avec le coffreur et le bétonneur, à la réalisation d’éléments et de structures en béton armé.

En atelier ou sur chantier, il réalise et monte les armatures métalliques destinées à être placées dans les coffrages et noyées dans le béton afin d’améliorer la résistance des ouvrages que l’on retrouvera dans diverses constructions (maisons, bâtiments, immeubles, murs, balcons, etc.). 

Il organise son travail à partir des plans et bordereaux de ferraillage[1] du bureau d’études. Dans un premier temps, il va préparer les armatures et les treillis, plier les étriers, puis assembler le tout par soudage ou par ligature afin de former un panier d’armatures qu’il placera dans le coffrage avant le bétonnage. Par la suite, ce professionnel s’assure de la rigidité de ces paniers et de l’enrobage de l’ensemble dans le béton. Dans le cadre de son travail, il respecte les normes de sécurité et les procédures de qualité fixées par l’entreprise.

Par ailleurs, il pourrait occasionnellement participer lui-même au coffrage et au bétonnage des structures.

Quel que soit le chantier auquel il collabore, le ferrailleur y développe aussitôt un petit atelier  composé de son propre matériel : ses outils (table à cintrer et pinces à couper), ses machines (plieuse, coupeuse) et tout le matériel et l’équipement nécessaires à la réalisation du ferraillage.

Cette activité implique régulièrement de travailler en hauteur avec des échafaudages. Le ferrailleur doit pouvoir utiliser un monte-charge ou une grue télescopique.

Son travail est essentiel au secteur de la construction puisqu’il participe à la stabilité et à la résistance des bâtiments et ouvrages d’art : grâce à son travail, ni les sols, ni les plafonds ne s’écroulent !

 

[1] Relevé détaillé technique.

 

Compétences & actions

  • Maîtriser les différentes techniques de soudure et de ligature des barres et treillis
  • Connaître les différentes sortes d’armatures (étriers, armature principale, armature de montage, etc.)
  • Avoir des connaissances relatives à l’emplacement et à la fonction des armatures du béton
  • Connaître les techniques d’assemblage et de fixation des aciers
  • Respecter les normes de sécurité
  • Savoir lire et respecter les plans et des bordereaux de ferraillage
  • Couper des barres sur mesure
  • Utiliser habilement le matériel à disposition (tenailles, cisaille à moteur, etc.)

Savoir-être

  • Précision, rigueur et minutie
  • Habileté manuelle et dextérité
  • Bonne condition physique
  • Sens de la méthode
  • Sens des responsabilités
  • Excellente acuité visuelle
  • Esprit logique
  • Esprit d’initiative
  • Capacités de concentration
  • Ne pas être sujet au vertige
  • Respect des consignes

Cadre professionnel

D’une manière générale, le ferrailleur est principalement engagé comme ouvrier dans des entreprises de construction privée ou du secteur public. Selon l’envergure du chantier et surtout de l’entreprise, il peut être amené à exercer d’autres types d’actions du gros-œuvre et notamment le bétonnage ou, le plus souvent, le coffrage.

Il travaille de manière autonome ou en équipe, selon le chantier. Il porte un équipement de protection individuel. Comme pour la plupart des métiers du bâtiment, cette profession exige de manipuler des charges parfois lourdes, de travailler à proximité du vide ou en plein air sous la chaleur et les intempéries, de supporter des positions de travail inconfortables.

Conditions requises

L’installation en tant qu’indépendant est réglementée, il faut donc répondre aux exigences concernant l’accès à cette profession. Cet accès est régi par l’Arrêté royal du 29/01/2007 relatif à la compétence professionnelle pour l’exercice des activités du gros œuvre, notamment les travaux de maçonnerie, de béton et de démolition.

Autre appellation : Coffreur·euse-ferrailleur·euse

Publier un commentaire

 
SIEP.be, Service d'Information sur les Études et les Professions.