Par souci de lisibilité, nous avons pris le parti de ne pas écrire le féminin et le masculin du métier dans ce texte. Seul le titre est inclusif.

L’hypnothérapeute aide son patient en suscitant une amélioration dans de très nombreux domaines tels que la douleur, l’anxiété, les affections psychosomatiques [1] , les problèmes sexuels, les difficultés liées au monde du travail. Pour cela, il amène la personne à un état de conscience modifié qui permet une meilleure réceptivité de l’information. Les suggestions émises par l’hypnothérapeute peuvent ainsi atteindre les couches profondes de l’inconscient du patient.

L’inconscient comprend tout ce qui échappe à notre conscience mais qui nous anime pourtant. C’est dans cet espace inconscient que sont trouvées les ressources nécessaires à l’évolution de la situation de la personne en difficulté. Pour atteindre ces effets favorables, l’hypnothérapeute doit établir une relation de confiance avec son patient. Fréquemment, s’il est habilité à le faire, il couple la technique de thérapie brève qu’est l’hypnothérapie à une thérapie individuelle.

Appel peut aussi être fait à l’hypnothérapeute en obstétrique (réduction des douleurs de l’accouchement), en chirurgie dentaire (contrôle de la douleur, de la salivation, etc.), en anesthésie (diminution du stress, voire non utilisation de l’anesthésie générale), en pneumologie (gestion de l’asthme), en dermatologie (maladies psychosomatiques), en neurologie (migraines, etc.), en psychothérapie (confiance en soi, troubles du comportement, phobies, etc.), en nutrition (surpoids, etc.), en médecine du sport (performances), etc.

L’hypnothérapeute s’adapte aux besoins du patient. Les séances peuvent donc varier d’une fois à l’autre. Classiquement, une séance comprend une première phase de prise de contact avec la personne en demande, un moment de discussion à propos de la séance précédente éventuelle (ressentis, opinions, idées du patient), l’induction de l’état de conscience modifié (dont la durée diffère en fonction des circonstances et de l’habitude du patient à y accéder), le travail thérapeutique et la sortie de l’état de conscience modifié. L’hypnothérapeute peut choisir de se former à différents types d’hypnose. Mais quelle que soit la voie choisie, l’hypnothérapeute respecte le patient, son individualité et son ressenti.

 
[1] Les affections psychosomatiques sont des maladies ayant une base psychologique.
 

Compétences & actions

  • Créer un climat de confiance
  • Avoir des capacités relationnelles
  • Posséder des capacités de communication
  • Respecter le patient, son intimité et ses limites
  • Gérer ses émotions
  • Accompagner la personne en difficulté
  • Ne pas juger
  • Avoir connaissance des techniques hypnotiques et des dispositifs d’accompagnement
  • Respecter la confidentialité
  • Fixer des limites et les respecter

Savoir-être

  • Sens du contact
  • Ouverture
  • Ecoute
  • Attitude posée
  • Qualité de la voix
  • Solidité psychique et émotionnelle
  • Calme
  • Réceptivité
  • Humilité

Cadre professionnel

L’hypnothérapeute peut travailler seul ou au sein d’une structure avec une équipe pluridisciplinaire. Il exerce généralement sous le statut d’indépendant. Dans un souci de soutien et d’une pratique éclairée, il participe régulièrement à des supervisions où il peut discuter de sa pratique, de ses ressentis et des difficultés éventuelles avec un aîné également formé à l’hypnothérapie.

Conditions requises

Le SPF Santé publique – Stratégie des Professions de Santé précise que l’hypnothérapeute est un professionnel de la santé (mentale) ayant dû au préalable suivre une formation (para)médicale (médecin, sage-femme, infirmier, etc.) et qu’il ne peut proposer de thérapie que s’il est autorisé à exercer la psychothérapie.

Autres appellations : Hypnologue, Hypnotiste

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