Par souci de lisibilité, nous avons pris le parti de ne pas écrire le féminin et le masculin du métier dans ce texte. Seul le titre est inclusif.

La profession de météorologiste n'est pas spécifique au domaine aéronautique. Il n'empêche que le rôle de ce professionnel dans le bon déroulement des vols est essentiel. Dans le secteur de l'aviation, il participe en effet directement à la sécurité en donnant aux pilotes civils, militaires ou aux compagnies d'aviation des indications précises sur les conditions météorologiques en vol et à l'aéroport.

C'est un savant qui récolte, étudie et analyse de multiples données. En effet, via des stations disséminées partout dans le monde, il collecte le maximum d'informations sur les températures au sol et en vol, les pressions atmosphériques, les vents, les anticyclones et l'humidité de l'air à différentes altitudes. Cela lui permet de dresser des cartes météo par ordinateur sur base des éléments relevés par d'autres observateurs. Relevés après relevés, de cartes en cartes, et sur base de données très précises, il doit alors être capable de synthétiser le tout et d'établir un diagnostic après observation.

Sa fonction l'invite aussi à préparer les dossiers de vol nécessaires aux équipages et à dispenser éventuellement les briefings. De fait, avant chaque départ, le pilote prend connaissance de sa feuille de route sur laquelle est indiqué toutes les conditions météorologiques qu’il devra affronter.

Pour toutes ces raisons, le météorologiste est vraiment indispensable au secteur aéronautique. Le ciel peut être très dangereux et c'est au météorologiste à en avertir l'équipage avant même le décollage ou en cours de vol.

 

Compétences & actions

  • Analyser des mesures et en tirer des prévisions
  • Déchiffrer et interpréter les télex (réseau de communication qui permet la transmission à distance de messages écrits) aéronautiques
  • Etablir et analyser des cartes météorologiques
  • Posséder une solide formation sur les notions pratiques de base (observation et prévisions, radiotéléphonie, technique météorologique)
  • Maîtriser les autres disciplines du contrôle aérien (télécommunications aéronautiques, radar, radiotéléphonie, informatique, etc.)
  • Maîtriser l'anglais et notamment le vocabulaire technico-professionnel de l'aéronautique

Savoir-être

  • Capacités d'analyse et de logique
  • Sens de l'observation
  • Esprit de synthèse
  • Rigueur et précision
  • Sens de la communication
  • Faculté de résistance au stress
  • Concentration de l'esprit
  • Facultés d'adaptation aux situations imprévisibles voire critiques
  • Clarté d'expression

Cadre professionnel

En Belgique, trois services publics fédéraux coordonnent leurs activités dans le domaine de la météorologie : l'IRM, le Wing-Météo à la Défense et Belgocontrol (ex-Régie des Voies Aériennes). Le service météorologique de Belgocontrol (qui comprend une soixantaine de météorologistes) a pour mission principale de fournir des informations pour l'aviation. Ce service s'adresse aux contrôles aériens, tant dans les tours de contrôle des aéroports belges qu'au centre national de contrôle aérien (CANAC). Le service météo met également à disposition des utilisateurs de l'espace aérien des données météorologiques provenant de l'étranger.

Le travail peut s'effectuer très tôt le matin et très tard le soir, de jour comme de nuit.

Conditions requises

La formation de météorologiste aéronautique est organisée par Belgocontrol et est accessible au détenteur d'un master en sciences géographiques (Univ, 5 ans) ou au détenteur d'une autre formation scientifique de type long ou court.

Autres appellations : Météorologue aéronautique, Prévisionniste

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