Par souci de lisibilité, nous avons pris le parti de ne pas écrire le féminin et le masculin du métier dans ce texte. Seul le titre est inclusif.

Le taupier est spécialisé dans le piégeage de taupes. Ce métier demande beaucoup de temps et surtout du savoir-faire.

Une intervention sur un terrain représente trois passages :

  1. le premier passage est fait pour étudier le terrain et la nature du sol pour placer adéquatement les pièges. En général, pour dix ares, cela représente une heure de travail pour le piégeage et une vingtaine de pièges sont posés
  2. le second passage, 48 heures plus tard, a pour but de contrôler les prises et de déplacer les pièges
  3. enfin, le dernier est fait pour récupérer le matériel

Les frais généraux et les investissements sont minimes, un véhicule pour les déplacements est indispensable mais le plus important est le piège. Certains taupiers les fabriquent eux-mêmes et le matériel doit être de bonne qualité. Il peut-être réutilisé tous les ans ou bien laissé en terre.

 

Cadre professionnel

En Belgique, il y a tout au plus une dizaine de taupiers. Ils sont appelés pour intervenir dans différents endroits tels que les parcs communaux, les pelouses publiques, les terrains de football ou de golfs, les pelouses de châteaux et les zonings industriels.

Au point de vue des honoraires, ils se calculent toujours en forfait, en fonction des surfaces à traiter, des dégâts apparents et des calculs des déplacements.

Malgré cela, ce métier est mal vu par les défenseurs de la nature qui y voient une extermination pure et simple et ce, pour des raisons exclusivement basées sur l'aspect esthétique des pelouses.

En France, des stages sont organisés pour des personnes qui ont envie d'être initié à ce métier insolite.

Formations

Il n’existe pas de formation spécifique pour se préparer à ce métier.

Les liens formations-métiers sont mis à jour annuellement.


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