La Belgique attire les cerveaux

Posté le 11/06/2016  —  Actualité précédente / suivante

Selon une étude menée par Deloitte, la Belgique fait partie des pays les plus attrayants pour les catégories les plus instruites des migrants. Notamment grâce à la rapidité, au faible coût et à l’accessibilité des conditions d’obtention d’un permis de travail (2 à 3 semaines en Belgique, plus d’un mois dans d’autres pays).

La Belgique serait également moins exigeante en ce qui concerne le salaire minimum et le niveau de la formation, si on la compare aux autres pays d’Europe occidentale, où les travailleurs de la connaissance doivent réunir des conditions plus sévères pour être admis sur le marché du travail. Ainsi, dans le régime d’immigration belge applicable aux étrangers hautement qualifiés, ceux-ci ne doivent pas atteindre un niveau de salaire très élevé (39.824 euros sur base annuelle) et les formalités administratives liées à la demande d’un permis de travail sont relativement légères : le certificat médical est le seul document exigé.

L’étude comparative inclut également des informations relatives à l’impact d’initiatives européennes sur les législations nationales, comme la carte bleue, le permis unique et la directive relative aux transferts intra-groupe. Il s’avère qu’à ce jour, les mesures adoptées au niveau européen n’ont pas eu d’impact. L’Europe risque d’échouer à attirer les travailleurs de la connaissance étrangers, car chaque pays applique sa législation nationale en matière de migration. Un travailleur étranger admis sur le marché du travail belge ne peut par exemple pas aller travailler en Allemagne ou en France sans nouvelles démarches.

Références, 11 juin 2016


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