La pauvreté touche 1 Bruxellois sur 3

Posté le 30/08/2016  —  Actualité précédente / suivante

Selon un baromètre du bien-être mené par l’Observatoire de la Santé et du Social de Bruxelles-Capitale, 30,9% des Bruxellois vivaient avec des revenus situés sous le seuil de pauvreté en 2015. Des chiffres moins élevés en Wallonie (18,3%) et en Flandre (11,1%).

Un quart de la population bruxelloise active bénéficie d’un revenu de remplacement ou de l’aide sociale. Le taux de chômage varie nettement selon la commune. C’est à Saint-Josse-ten-Noode qu’il est le plus élevé (30,1 %) et à Woluwe-Saint-Pierre qu’il est le plus bas (10,3 %). Un jeune homme bruxellois sur six quitte les bancs de l’école trop tôt, et donc sans diplôme de l’enseignement secondaire. Ce ratio est d’une sur dix pour les femmes.

Ces chiffres ont un impact sur le logement mais également sur la santé. Ainsi, il apparaît que le logement est un problème majeur pour les personnes à faible revenu. Le nombre de familles sur liste d’attente pour un logement social a grimpé à plus de 44.000 mais seulement la moitié des demandes sont satisfaites (44,9 %). Enfin, ceux qui se trouvent dans la pauvreté ont plus de risques de subir des problèmes de santé et vivent, en moyenne, moins longtemps. Les habitants de la commune la plus pauvre vivent 2,9 ans pour les hommes et de 2,5 ans pour les femmes moins longtemps que les habitants de la commune la plus riche de la capitale. Une famille bruxelloise sur cinq avoue avoir des problèmes de santé liés à leur situation financière. Et en ne prenant en compte que les familles les plus pauvres, ce chiffre monte à quatre sur dix.

Le Soir, 30 août 2016


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