La pénurie se poursuit dans l’enseignement
Posté le 26/01/2022 — Actualité précédente / suivante |
Tous les niveaux d’études sont touchés par la pénurie d’enseignant, que l’on peine à résorber.
Pourtant, en 10 ans, le nombre d’enseignants n’a fait qu’augmenter en Fédération Wallonie-Bruxelles :
- +13.1% en maternel ;
- + 13.9% en primaire ;
- +7.7% en secondaire ;
- + 28.7% dans l’enseignement spécialisé.
Malgré cela, certaines matières souffrent davantage de la pénurie que d’autres.
Dans l’enseignement primaire, il manque :
- des maitres de religion ou de morale ;
- des maitres de seconde langue ;
- des maitres de philosophie et citoyenneté
- des instituteurs en immersion linguistique.
Dans le secondaire inférieur, la pénurie est sensiblement identique, avec quelques nuances puisqu’il manque aussi :
- de professeurs de langue moderne ;
- de professeurs de sciences économiques ;
- de professeurs de sciences.
Dans le secondaire supérieur, il convient d’ajouter une pénurie de :
- professeurs de géographie ;
- professeurs de mathématiques.
La difficulté est aussi liée au fait qu’un grand nombre d’enseignants dans ces matières ne détiennent ni le titre requis ni un titre suffisant pour exercer la fonction. Le constat est encore plus marqué dans l’enseignement professionnel où 55% des enseignants de pratique professionnelle ne possèdent qu’un titre de pénurie ou non listé.
Des mesures sont sur la table pour tenter de remédier au problème, comme de permettre aux enseignants de plus de 65 ans de continuer à enseigner. Mais ce type de solution, en plus de n’être autorisée que pour des fonctions précises, n’est que temporaire et ne permettra pas, à elle seule, de résorber la pénurie d’enseignants à long terme.
L’Avenir, 26 janvier 2022