Le métier de tatoueur se complexifie

Posté le 10/01/2023  —  Actualité précédente / suivante

Les tatoueurs ont déjà dû faire face à quelques défis ces dernières années comme la fermeture des salons pendant la pandémie pour des raisons sanitaires mais aussi, les premières restrictions de la Commission Européenne (CE) interdisant l’utilisation des encres aux pigments rouges, oranges et jaunes. 

Depuis le 4 janvier 2023, une nouvelle règle entre en vigueur bannissant maintenant l’utilisation de l’encre bleue et verte.  

Les interdictions sont justifiées par l’Agence Européenne des produits chimiques. Ces encres contiendraient des substances dangereuses (cancérigènes, mutagènes, toxiques) pouvant se répandre dans l’organisme. 

De ce fait, certains tatoueurs utilisent exclusivement l’encre noire. Bien que cette couleur contienne également des matières chimiques, elle serait moins toxique pour les individus et l’environnement

D’autres facteurs complexifient également le métier : 

  • L’augmentation du coût de l’énergie, de l’encre et du matériel (aiguille, rasoir, cellophane, papier, désinfectant, etc.);
  • Le paiement de la T.V.A. à 21% comme les commerçants et non à 6% comme les artistes (illustrateurs, peintres, dessinateurs, etc.);
  • La concurrence clandestine proposant des prix compétitifs (pas de loyer ni de charges à payer, exerçant sans la formation obligatoire sur les procédures hygiéniques,…). 

Le Vif, le 10 janvier 2023


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