Les directeurs d'école sous tension

Posté le 22/01/2019  —  Actualité précédente / suivante

800 directeurs du fondamental libre publient un cahier de revendications à l'intention du prochain gouvernement.

Les directeurs des écoles fondamentales (maternelles et/ou primaires) listent leurs principales doléances autour de quatre thèmes:

Les barèmes

Les directeurs voudraient :

  • être rémunérés au même niveau que les directeurs du secondaire inférieur;
  • qu'à ancienneté égale, un directeur gagne plus qu'un membre du personnel, au vu des responsabilités, de la charge de travail, du stress et des multiples réunions qu'il doit gérer.

En effet, la tension barémique n'est pas attractive pour les futurs candidats aux postes de directeurs, dont la prime s'élève à environ 200 euros par mois.

Les aménagements de fin de carrière

Actuellement, il est impossible pour un directeur de prendre une préretraite à temps partiel. Les directeurs du fondamental demandent donc la mise en oeuvre d'une "sécabilité" de leur fonction, le droit de bénéficier de la notion de pénibilité en termes de retraite ainsi que des aménagement en cas de maladie.

L'encadrement administratif, pédagogique et technique

Les directeurs demandent davantage de moyens en matière de soutien administratif, de personnel d'entretien et d’encadrement des élèves en dehors des heures de classe. Ils voudraient notamment que ces moyens soient calqués sur les normes du secondaire où, à nombre égal d'élèves, les écoles bénéficient d'un appui administratif et éducatif plus important que dans l'enseignement fondamental.

La gestion d'équipe

Les directeurs mettent en avant la difficulté de mettre en place un travail collaboratif au sein des écoles alors qu'il est difficile de stabiliser une équipe autour d'un projet pédagogique, vu la pénurie d'enseignants.

Le Soir, 22 janvier 2019


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