Les logopèdes réclament une plus grande reconnaissance

Posté le 04/06/2019  —  Actualité précédente / suivante

L'UPLF et l'ASELF demandent une meilleure reconnaissance de la profession de logopède.

Les deux associations professionnelles formulent trois recommandations:

  • La valorisation des compétences scientifiques et de l'expertise clinique des logopèdes

Dans un avant-projet d'arrêté, le Gouvernement de la Communauté française établit une liste exhaustive des professions reconnues pour poser un diagnostic et formuler une demande d’aménagements raisonnables pour les élèves à besoins spécifiques dans l’enseignement primaire et secondaire. Cette liste comprend les médecins, neuropsychologues, orthopédagogues cliniciens et psychologues... mais pas les logopèdes. Ce qui est étonnant puisque les logopèdes sont les plus qualifiés pour poser ce type d'actes.

  • L'harmonisation au niveau master universitaire en 5 ans

Les associations de logopèdes estiment que le bachelier professionnalisant en trois ans n'a plus lieu d'être et qu'il doit être supprimé. Conformément aux recommandations internationales, elles plaident pour une harmonisation de la formation où seul le master universitaire serait organisé, ce qui éviterait notamment la concurrence qui sévit actuellement entre les détenteurs des deux diplômes.

  • La reconnaissance de la logopédie comme profession autonome

Les logopèdes se montrent inquiets face à une mesure fédérale qui a pour but de classifier les métiers en deux catégories : les professions autonomes et celles de support. Les premières assument la responsabilité des diagnostics et des traitements tout en prescrivant aux secondes des actes techniques à exécuter. Les logopèdes veulent être repris dans la liste des professions autonomes et refusent d'être soumis à la décision d'autres professionnels.

Guide social, 4 juin 2019


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