Moins de puéricultrices dans les écoles : une réforme controversée redistribue les cartes

Posté le 07/07/2024  —  Actualité précédente / suivante

Des dizaines d'écoles perdent leur puéricultrice pour la rentrée prochaine. Ce n'est pas une question de budget, mais de nouveaux critères de répartition des postes. 

Selon l'administration de l'enseignement, il n’y aura pas moins de puéricultrices en 2024, mais une nouvelle clé de répartition sera appliquée. La réforme vise à privilégier les écoles à classe unique et celles avec de nombreux tout-petits. Des critères tels que l’indice socio-économique et le nombre d’enfants à besoins spécifiques sont désormais pris en compte pour attribuer les postes.

Une réallocation inégale

Cette redistribution a ses gagnants et ses perdants. "Mon école maternelle n’a jamais bénéficié d’une puéricultrice," déclare anonymement une direction. "Il est normal que les classes uniques et celles avec beaucoup de tout-petits soient privilégiées."

Pour les établissements les plus touchés, le gouvernement a prévu un fonds de 50 emplois pour des situations exceptionnelles. Ce dossier sera sans doute une priorité pour le nouveau ministre de l'Éducation qui prendra ses fonctions prochainement.

La mise en œuvre de cette réforme suscite des réactions mitigées. Si certains saluent la transparence et l’objectivité des nouveaux critères, d’autres, craignent pour l’avenir des élèves sans la présence essentielle d’une puéricultrice.

Le soir, 07 juillet 2024


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