Trop peu de femmes profs d'université

Posté le 17/04/2013  —  Actualité précédente / suivante

Selon des chiffres issus de plusieurs études, les femmes seraient trop peu nombreuses à occuper des postes au niveau des organes décisionnels et de la recherche FNRS au sein des universités. 

Dans les universités francophones, seul un professeur (ordinaire, c'est-à-dire, le troisième et ultime palier avant les postes de doyen et recteur) sur cinq est une femme. En Communauté flamande, cette proportion est de un sur cinq. A l'échelle nationale, cela représente 11%, alors que la moyenne européenne est de 19%. La présence massive de jeunes filles parmi les étudiants et diplômés de l'enseignement supérieur (55% en Belgique) ne se traduit donc pas par une hausse du pourcentage de femmes aux échelons les plus élevés. La féminisation du corps enseignant ne semble concerner que les postes d'assistantes (50%), de chargées de cours (32%) et de professeures (25%).  

Face à cette situation, quelques propositions ont été avancées par les auteurs d'une étude visant notamment à corriger ces inégalités : promouvoir au sein de chaque université l'enseignement et la rechercher autour de la question du genre; renforcer la représentation des femmes dans les instances décisionnelles en imposant la présence d'un tiers minimum de femmes au sein des conseils d'administration; s'assurer d'une plus grande transparence dans les procédures de recrutement, de nomination et de promotion: envisager la mise en place au sein de chaque université d'un organe en charge des questions de genre...

Les conclusions de cette étude, fondée sur une analyse des données chiffrées du Cref, le Conseil des recteurs des universités francophones de Belgique, et d'Eurostat, sont à présent entre les mains du Cref et du Ciuf, le Conseil interuniversitaire de la Fédération Wallonie-Bruxelles. 

La Libre, 12 avril 2013 

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