Zoom sur le métier de parfumeur
Posté le 14/11/2019 — Actualité précédente / suivante |
Les maîtres parfumeurs ne seraient pas plus d'une centaine dans le monde. Et, malgré un marché très concurrentiel, ils sont encore nombreux à choisir cette profession.
Alors que l'on imagine souvent le parfumeur arpentant des champs de fleurs, dans la réalité, le "nez" passe une grande partie de son temps devant un ordinateur.
Il doit faire preuve de qualités particulières:
- un fort esprit de compétition à exercer tant en interne, pour gagner un projet, que vis-à-vis des concurrents;
- un bon esprit d'équipe. Un projet de parfum pouvant exiger jusqu'à quatre ans de recherche et 3500 essais, la plupart des parfums se construisent à plusieurs;
- des capacités de résilience car il perd plus de projets qu'il n'en gagne;
- la créativité;
- l'assurance et la confiance en soi, tout en étant capable d'accepter les remarques des clients.
Pour accéder à ce monde très fermé, les seules filières de formation spécifiques se situent en France: les licences professionnelles des Universités du Havre et de Montpellier ou des programmes avec admission sur dossier tels que ceux proposés par l'Institut supérieur international du parfum, de la cosmétique et de l'arôme alimentaire (Isipca) ou l'Ecole supérieure du parfum à Paris. Une fois les études terminées, les candidats parfumeurs tentent de se faire embaucher par les géants du secteur, où ils seront formés pendant environ trois ans.
En Belgique, il n'existe pas d'études ou d'établissements spécialisés dans la parfumerie mais des études supérieures en chimie sont conseillées.
Le Vif Weekend, 14 novembre 2019