Mme Isabelle Procus,
Employée à la facturation

Pouvez-vous définir ce qu'est votre métier ?

Je m'occupe principalement de l'encodage des facturations du bloc opératoire, de tous les documents de tarification, la facturation des actes : ce qui peut être facturé ou pas. Je suis en quelques mots le point de chute des médecins pour la facturation.

Comment êtes-vous devenu un membre de la facturation ?

Au départ, j'étais au niveau du secrétariat, au fur et à mesure des années mon poste à évolué, j'ai donc repris la fonction d'encodage des factures dans les salles d'opération, jusqu'aujourd'hui.

Quelles formations avez-vous suivies ?

Il faut savoir qu'il n'existe pas de métier de tarificateur. Personnellement j'ai effectué des études de secrétariat. Il n'y a donc pas de titre requit pour cette fonction.

Quelles sont les compétences et savoir-faire indispensables ?

L'expérience est indispensable et s'acquièrent au fil des années.

Quel est votre cadre professionnel ?

Je travaille essentiellement avec des médecins, nos contacts consistent en échange de renseignements réciproques.

Y-a t'il une journée type ?

Chaque matin, la secrétaire de la salle d'opération me photocopie les cahiers de salle où sont indiquer le nom du patient, le type d'opération ainsi que des codes qui s'y rapportent. Je dactylographe ensuite ces données dans un classeur Exel pour que chaque mois une vérification soit possible.
Notre journée dépend de la demande. Un projet est difficilement terminé en une journée. En effet, si nous avons besoin d'un médecin pour un renseignement ou pour une information supplémentaire, il n'est pas toujours évident de rentrer en contact avec lui étant donné son occupation en consultation, ses disponibilités et les opérations.
Je m'occupe également de la facturation des pompes à morphine qui permettent de gérer la douleur. Mais également les modifications, des corrections des tarifs des médecins.

A quoi devez-vous être attentive ?

La nomenclature est quelque chose de délicat. Les termes médicaux sont précis, les médecins ont leur propre jargon.