Canalisateur·rice
Mise à jour 30/07/2015 |
Ce professionnel de l’acheminement des fluides installe et entretient le réseau de canalisations d’eaux usées et parfois potables, domestiques et industrielles d’après des plans préétablis. Il creuse une tranchée avec une pelle mécanique. Il y déverse du sable et y pose des canalisations à l’aide d’engins de chantier. En effet, les sections de tuyaux utilisés ont souvent des diamètres impressionnants et leur manipulation à la main se révèle impossible. Après avoir réalisé les raccordements, il comble les trous et remet la voirie en état. Il effectue également les réparations et l’entretien de canalisations existantes. Le champ d’activité du canalisateur ne se limite pas aux tuyaux d’eau mais englobe généralement la pose des câbles électriques comme des conduites de gaz. Parfois, il participe à la construction d’autres ouvrages comme des châteaux d’eau, des aqueducs et des réservoirs.
Compétences & actions
- Connaissance des matériaux
- Manipulation d’outils comme la pelle mécanique, le laser, etc.
- Conduite d’engins de chantier
- Lecture de plans et de schémas
- Compétences en maçonnerie et en soudure
Savoir-être
- Respect des normes de sécurité
- Respect de l’environnement
- Bonne conditions physique
- Travail en équipe
- Bonne condition physique
- Mobilité
Cadre professionnel
Il travaille en plein air par tous les temps. Cependant, en cas de forte pluie ou de gel, il peut être amené à interrompre son labeur. Debout, dans des positions peu confortables, il effectue un travail physique et parfois dangereux. Outre les risques d’accidents de chantier, il peut être en contact avec des matériaux amiantés. Il porte un casque, des chaussures de sécurité et parfois un masque. Ses horaires sont réguliers mais il travaille parfois le week-end ou la nuit pour éviter que son activité n’entraîne des problèmes de circulation routière par exemple. Il se déplace fréquemment, de chantier en chantier.
Conditions requises
L'accès à la profession est réglementé par l'Arrêté royal relatif à la capacité professionnelle pour l'exercice des activités indépendantes dans les métiers de la construction et de l'électrotechnique, ainsi que de l'entreprise générale (29 janvier 2007).
Formations
Il n’existe pas de formation spécifique pour se préparer à ce métier. Mais toute formation dans les domaines de la plomberie, du gros-oeuvre, de la voirie ou de l'électromécanique peuvent être utiles.
Les liens formations-métiers sont mis à jour annuellement.