Chroniqueur·euse sociétal·e

Mise à jour 01/04/2014

Par souci de lisibilité, nous avons pris le parti de ne pas écrire le féminin et le masculin du métier dans ce texte. Seul le titre est inclusif.

On le retrouve surtout dans la presse écrite. Le chroniqueur sociétal est un observateur attentif des évolutions de la société. Il revient à intervalles réguliers, pour livrer un regard critique sur l’actualité.

Dans la presse écrite, il arrive que le chroniqueur écrive sous un « nom de plume ». En effet, il n’est pas rare que plusieurs personnes se succèdent en utilisant un même pseudonyme, étroitement lié à l’histoire du magazine ou du journal. En outre, l’anonymat d’un nom de plume permet une liberté de ton qu’un journaliste « normal » ne peut souvent pas se permettre.

Il est à noter que ce type de chroniqueur est plus fréquent dans la presse régionale et locale, car il entretient un lien étroit avec le lecteur.

Compétences & actions

Disposer d’une bonne plume
Posséder une bonne élocution
Savoir se documenter
Savoir captiver son audience ou ses lecteurs
Avoir une très bonne mémoire

Savoir-être

Réactivité
Habileté
Sens de la provocation
Courtoisie
Sens de l’humour
Patience
Curiosité
Organisation
Indépendance d’esprit

Cadre professionnel

Le chroniqueur sociétal est le plus souvent un collaborateur externe jouissant d’une certaine renommée qui donne un certain poids à ses écrits et opinions. Ses tarifs sont plus élevés, car sa personnalité, ses connaissances particulières et son style sont des éléments déterminants dans le choix opéré par l’employeur.

Il travaille souvent chez lui et passe à la rédaction pour livrer ses écrits, avoir un retour sur son travail, prendre de nouvelles instructions ou choisir de nouveaux sujets. Il arrive toutefois que le chroniqueur soit un journaliste de la rédaction qui alimente une chronique régulière, en raison de ses connaissances, de sa façon d’écrire ou de la pertinence de ses analyses.