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Conseiller·ère en création d'entreprise

Economie & gestion / Gestion & comptabilité

Mise à jour 21/12/2016
Par souci de lisibilité, nous avons pris le parti de ne pas écrire le féminin et le masculin du métier dans ce texte. Seul le titre est inclusif.

Le conseiller en création d’entreprise assure la mise en œuvre et le suivi de tous les services d’accompagnement adaptés aux besoins immédiats et futurs des créateurs d’entreprises : formations et conseils en amont de la création, suivis individuels spécifiques, mise en situation, mise en réseau, etc.

Selon la structure qui l’emploie, son public sera composé de demandeurs d’emploi, d’employés, plus rarement d’étudiants, qui souhaitent créer une activité d’indépendant à titre principal ou à titre complémentaire (c’est-à-dire à temps partiel [1]). Dans certains cas, il s’adressera à des indépendants qui souhaitent réorienter ou compléter leur activité. Le conseiller conçoit et anime des présentations de groupes et des formations sur des thèmes liés à l’entrepreneuriat. En accompagnement individuel, il reçoit chaque personne qui désire créer ou reprendre une activité économique afin de définir le projet personnel et proposer des actions en conséquence. Il effectue le suivi de chaque démarche, les évalue et propose des axes d’évolution.

Sa mission consiste avant tout à analyser la faisabilité et la viabilité économique de l’activité et à vérifier si le porteur de projet dispose d’un plan de démarrage opérationnel cohérent. Il commence par un état des lieux de ce que la personne possède : connaissances, matériel, expérience, réseau, etc. Ensuite, il procède à un inventaire de ce qui existe sur le marché : concurrence, clientèle possible, partenaires envisageables, activités-clés, etc. Enfin, il analyse le tout et aide à monter la stratégie et le business plan, qui comprendra notamment les études de marché, les estimations budgétaires des besoins en investissements et les prévisions de chiffre d’affaires sur plusieurs années.

Son travail implique de nouer de nombreux partenariats afin de faciliter l’accès de ses porteurs de projets à des microcrédits, au monde de l’entreprise, aux aides et institutions publiques, aux bourses de création d’entreprise, aux agences de développement économique, aux organismes de formation, aux structures d’orientation professionnelle, etc.

 

[1] Un travailleur indépendant exerce son activité à titre complémentaire, si :

  • parallèlement à son activité d'indépendant, il exerce encore une autre activité professionnelle pour le compte d'un employeur
  • ou, comme indépendant, il bénéficie aussi d'un revenu de remplacement issu d'une autre activité professionnelle de travailleur salarié ou d'agent de l'Etat, qui n'est plus exercée.

Il bénéficie de la couverture sociale qui est assurée par son activité salariée (exercée au moins à mi-temps) ou par un autre statut (ex. : pensionné).

Source : http://www.belgium.be/fr/economie/entreprise/creation/independants/complementaire

 

Compétences & actions

  • Connaître l’économie et la gestion d’entreprise
  • Identifier la nature d’une demande
  • Analyser les besoins d’un futur indépendant
  • Informer son public, en groupe ou individuellement
  • Réaliser des études de marché
  • Entretenir un réseau de partenaires et un solide carnet d’adresses
  • Constituer des dossiers (business plans, demandes de financement, d’aides, etc.)
  • Rédiger des rapports et des documents de synthèse

Savoir-être

  • Ouverture d’esprit
  • Observation, curiosité et écoute
  • Aisance communicationnelle et relationnelle
  • Capacités de négociation
  • Force de proposition
  • Rigueur et méthode
  • Esprit de synthèse et d’analyse
  • Prise de recul et vision globale
  • Autonomie et initiative
  • Stratégie et créativité

Cadre professionnel

Le conseiller en création d’entreprise est employé au sein de guichets d’entreprises, d’A.S.B.L. (associations sans but lucratif), de S.A.A.C.E. (Structures d’Accompagnement à l’AutoCréation d’Emploi), de couveuses d’entreprises [1], d’organismes proposant des formations de chef d’entreprise (EFP/IFAPME), de services (publics ou associatifs) d’aide à l’emploi, de banques, etc.

Il travaille toujours en réseau, par de nombreux contacts avec les entreprises, les commerçants, les décideurs locaux, les banques, les diverses structures d’aide, etc. Le métier s’exerce principalement en bureau ou salle de réunion mais implique parfois des déplacements (visites, réunions externes). Les horaires sont généralement réguliers, en semaine et en journée. Des prestations exceptionnelles en soirées et/ou le week-end ne sont pas à exclure.

 

[1] Structure qui permet aux bénéficiaires d’allocations de chômage de tester une activité d’indépendant de manière réelle, en conservant leurs indemnités.

Autres appellations : Conseiller·ère en accompagnement de création d’entreprise, Consultant·e en création d’entreprise

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